Capitaine lors de la victoire du Stade Rennais contre l’OM vendredi soir (1-0) en ouverture de a première journée de la saison de Ligue 1, Valentin Rongier doit se faire accepter. Ancien Nantais qui avait juré fidélité aux Canaris, le milieu de terrain a fait l’objet d’une banderole hostile. A laquelle il répond.
Il n’y a pas eu de sifflets nourris mais cette banderole en tribune, pour rappeler le contexte avant de démarrer la saison: « Faire une Rongier (expr): jeter son honneur au caniveau, perdre toute crédibilité et respect pour sa propre personne. » Arrivé de l’OM cet été, le milieu de terrain Valentin Rongier a démarré son aventure au Stade Rennais par une victoire contre son ancienne équipe (1-0).
Capitaine pour l’occasion, il explique que l’idée d’Habib Beye est de faire tourner le brassard cette saison: « On est plusieurs capitaines, on a l’expérience suffisante », précise Rongier sur Ligue 1+. « Je pense à Seko Fofana, Brice Samba, d’autres. C’est à nous d’accompagner les plus jeunes. J’avais ce soir l’honneur de porter le brassard, je suis très content. Cela montre mon engagement et à quel point je suis 100% rennais maintenant. »
« Je les connais presque par coeur »
Avec son étiquette d’ancien joueur de Nantes – qui en son temps n’avait pas manqué de tacler le rival rennais à plusieurs reprises – Valentin Rongier voulait adresser un message aux supporters. Habib Beye a parlé du capitanat de son nouveau milieu comme une « évidence » en conférence de presse.
Et sur le terrain, Valentin Rongier a su jouer un mauvais tour à une autre de ses ex, Marseille: « Avec le coach, on s’est pris un moment en tête à tête cette semaine, il avait besoin d’avoir plus d’informations. Je les connais presque par coeur, on a essayé de travailler là dessus, notamment sur la manière dont ils aiment ressortir le ballon. On a réussi à les gêner jusqu’à ce qu’on soit 10, c’était un peu dur après. Ils nous ont fait courir, il y avait de la fatigue, il n’y avait pas d’autre choix que de reculer, se mettre en bloc bas et procéder en contre-attaque. » Le plan idéal. En tout cas suffisant pour démarrer parfaitement la saison.