L’arrêt du match entre le Brésil et l’Argentine le 5 septembre dernier a mis très mal à l’aise Angel Di Maria qui accuse un agent de l’agence sanitaire brésilienne d’être entré sur le terrain avec une arme.
Angel Di Maria va reprendre le chemin des terrains avec le PSG, mercredi à l’occasion du premier match de phase de poule de la Ligue des champions face à Bruges (21h, sur RMC Sport 1). Le milieu de terrain argentin n’a pas participé à la large victoire face à Clermont (4-0) samedi après son retour tardif de sélection. Une trêve marquée notamment par l’arrêt du choc entre le Brésil et l’Abiceleste après seulement cinq minutes de jeu, le 5 septembre dernier, lors des qualifications pour la Coupe du monde 2022.
Des membres de l’agence sanitaire brésilienne (Anvisa) sont en effet entrés sur le terrain pour empêcher quatre joueurs argentins de disputer la rencontre en les accusant d’avoir menti sur leurs déclarations et de ne pas avoir respecté l’ordre de rester isolés. La Fédération brésilienne et Tite, le sélectionneur, ont aussi chargé les Argentins en indiquant les avoir prévenus avant la rencontre, à l’hôtel puis dans les vestiaires. Angel Di Maria assure, lui, ne pas avoir été mis au courant.
« Honnêtement, nous ne savions rien, a-t-il confié dans une interview à ESPN. Ils nous ont dit une chose, puis une autre. Le président est apparu en disant que nous pouvions jouer. Nous sommes allés sur le terrain, personne ne nous a rien dit, nous nous sommes échauffés, rien ne s’est passé… c’est très étrange, difficile à expliquer. »
« C’était une honte »
Le joueur du PSG a assez mal vécu cet épisode renvoyant une mauvaise image des deux sélections. « Nous nous sommes ridiculisés devant tout le monde, a-t-il regretté. Quand nous rentrés en Europe, tout le monde nous a dit: ‘Quelle honte Argentine-Brésil’. C’était une honte. »
Il poursuit en critiquant le moyen d’intervention de l’Anvisa, dont un membre semblait armé, comme le laissait deviner la forme d’un objet sous son tee-shirt. « Attendre que le match commence pour l’arrêter de cette façon, que la personne qui entre ait une arme, qu’il se pousse avec les joueurs. » Il considère aussi cette situation « un peu plus politique de leur côté que du nôtre ». « Nous y sommes restés trois jours. Personne n’a rien dit, ni n’est venu à l’hôtel… C’était tout étrange. »