Espagne

Barçagate: accusé d’avoir envoyé de fausses preuves dans l’affaire Negreira, Tebas crie au scandale

Selon La Vanguardia, Javier Tebas aurait envoyé au parquet de fausses preuves impliquant les anciens présidents Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell dans les délits présumés d’administration déloyale et de détournement de fonds. Le président de la Liga a démenti ces informations.

Alors que le Barça est englué dans l’affaire Negreira, Javier Tebas n’a pas cessé d’exprimer sa « honte » ces derniers jours, tout en rappelant que « la réputation » du football espagnol « est en jeu. » Pourtant, un article de La Vanguardia met le feu aux poudres. Dans son édition de ce lundi, le quotidien espagnol rapporte que le président de la Liga aurait envoyé au parquet de fausses preuves impliquant les anciens présidents Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell dans les délits présumés d’administration déloyale et de détournement de fonds.

Javier Tebas l’aurait fait en utilisant un document écrit qui n’aurait rien à voir avec l’affaire Negreira, dans laquelle le club catalan et plusieurs de ses anciens dirigeants ont été inculpés pour « corruption », « abus de confiance » et « faux en écritures de commerce » après que des versements de plus de 7,3 millions d’euros à une société appartenant à Jose Maria Enriquez Negreira, un ancien responsable des arbitres, également poursuivi, ont été découverts au début de l’année.

Tebas crie à la calomnie

Ce document transmis par Javier Tebas aurait un lien avec « l’affaire Soule », une enquête sur le détournement de fonds de la Fédération espagnole. Le patron de la Liga aurait profité d’un document écrit à la main par Josep Contreras – ancien président du Barça décédé le 25 décembre dernier – pour arriver à ses fins. Mais la famille du défunt a affirmé que cette lettre avait été écrite il y a plus d’une décennie.

Les noms qui apparaîtraient dans ce document sont ceux d’Emilio Roman, l’avocat de Contreras, Ramon Rosell, le comptable de ses entreprises et Josep Maria, un employé de la Banque Catalane. Des personnes qui n’ont rien à voir avec les anciens présidents du Barça.

Face à ces accusations, Javier Tebas s’est défendu sur Twitter. « Le titre de La Vanguardia est faux. Nous n’avons accusé personne. La rédaction elle-même le confirme en soulignant ce que dit la lettre au bureau du procureur. ‘La présente lettre n’implique pas non plus d’accusation spécifique contre qui que ce soit’. Monsieur Conde Godo (Javier Godo, le président-éditeur de La Vanguardia), surveillez de plus près vos journalistes qui calomnient », écrit le président de la Liga.

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