Résumé & Buts

« Il n’y a rien qui va dans ce que Al-Khelaïfi dit », dénonce Riolo sur la question du nouveau stade

A l’occasion d’une émission exceptionnelle de Rothen s’enflamme, ce jeudi sur RMC au Campus PSG, Nasser Al-Khelaïfi a réaffirmé que le club parisien allait quitter le Parc des Princes et qu’il souhaitait avoir un nouveau stade dans « 3-4 ans ». Un enjeu important puisque l’avenir du club serait menacé si ça n’était pas le cas, selon son président. Un constat qui n’est pas partagé par Daniel Riolo.

La posture de Nasser Al-Khelaïfi sur la question du stade est figée. Le président du PSG l’a répété ce jeudi sur RMC dans Rothen s’enflamme, délocalisé au Campus PSG, le club parisien va quitter le Parc des Princes dans les prochaines années et construire un stade pouvant accueillir nettement plus de public que les 48.600 personnes de l’enceinte Porte Maillot.

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« J’aime beaucoup le Parc des Princes, tout le monde l’aime », a déclaré le dirigeant qatari. « Si j’écoute mon cœur, on ne part pas. Mais aujourd’hui, tout le monde en Europe a des stades de 100.000, 80.000, 90.000 places… On en a besoin, sinon on est morts. Est-ce une question de vie ou de mort? Oui. On est en France, mais on joue aussi en Europe. On dispute chaque année la Ligue des champions. Si on veut être au même niveau que les autres clubs, et sur le fair-play financier… On a besoin de notre stade. On n’a pas d’autres solutions. » Et le dirigeant donne même une échéance relativement rapide: « On a besoin d’un stade prêt dans 3-4 ans, on n’a pas de temps à perdre, sinon on est derrière d’autres clubs en Europe. »

Le PSG peut-il remplir un grand stade avec une politique sans stars?

Dans l’After Foot sur RMC, Daniel Riolo a lui assuré que cette question de la pérennité du PSG n’était pas en jeu et que la réussite d’un grand stade n’était pas garantie pour le club parisien: « Ce qu’il dit est évidemment faux, ce n’est pas une question de vie ou de mort (pour le PSG). S’ils ont planté les droits télé, c’est de leur faute à eux tous (les présidents des clubs français). Quand il dit vie ou de mort, en gros il lui faut de l’entrée d’argent par le ticketing (la billetterie) et par ce que peut apporter un grand stade. S’il s’est embrouillé avec la mairie de Paris, c’est lui. Il y avait un plan pour faire des travaux (au Parc des Princes), il existe encore.

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Et surtout, surtout, surtout, il va se brouiller définitivement avec une base (de supporters du PSG). Quand tu te brouilles avec une base, pour aller reconstruire une autre base et viser 60 ou 70.000 personnes dans un stade, dans les matchs de Ligue des champions… Comment tu vas le remplir ton stade que tu vas aller construire à 20-30 bornes de Paris, où tu n’as pas encore le terrain, tu n’as pas encore les routes, tu n’as pas encore les transports pour y aller? Si tu ne changes pas de politique, puisque tu as dit désormais que tu veux une politique profil bas. En fait, il n’y a rien qui va dans ce qu’il dit. »

Une déclaration de Nasser Al-Khelaïfi qui pourrait ressembler à un moyen de pression envers la mairie de Paris, qui se refuse à vendre le Parc des Princes. Une démarche vaine, selon Daniel Riolo: « En 2026 (année des prochaines élections municipales), politiquement les portes peuvent s’ouvrir. Donc ça ne sert à rien d’aller mettre un pressing de malade puisque a priori Anne Hidalgo va passer la main. » Le nouveau stade du PSG sera-t-il déjà lancé à cette échéance?

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