Avec l’arrivée de nos nouveaux investisseurs de luxe comme Felipe Massa ou Novak Djokovic, via le fonds brésilien OutField, Thierry Gomez se méfie: le président du Mans veut préserver son club du « danger » d’un excès de confiance. Et clame que ses nouveaux investisseurs ne sont pas là pour faire des folies sur le marcato.
Le plus dur commence. Thierry Gomez, président du Mans FC, sait que l’entrée au capital du club sarthois d’OutField, riche groupe brésilien comptant dans sa barque des investisseurs de luxe comme Felipe Massa, Kevin Magnussen ou Novak Djokovic, va braquer les projecteurs sur son équipe promue en Ligue 2.
Le patron sarthois compte bien calmer un peu de l’emballement médiatique autour du LMFC, craignant qu’il puisse lui desservir. « Là, nous sommes en grand danger car tout le monde nous voit ‘ouahou' », pose Thierry Gomez, samedi dans l’After Foot sur RMC. « On va rester tranquilles, continuer avec beaucoup d’humilité. Une Ligue 2 à 18 clubs est un gros challenge. »
« Si je met dans mon vestiaire un joueur à 40.000 euros, je me mets doublement en danger »
Malgré ces apports en sportifs de haut niveau dans le capital et en liquidités, le prudent président assure que ses nouveaux investisseurs n’étaient pas là pour flamber sur le mercato. « Ce n’est pas souvent le joueur le plus cher qui est le plus performant. Et on a une grille de salaire: si je met dans mon vestiaire un joueur à 40.000 euros, je me mets doublement en danger. On ne va pas tomber dans ce piège là. »
Celui qui entame sa dixième année comme président manceau a fait un appel du pied à Novak Djokovic, exhortant le tennisman à passer une tête lors de la soirée d’anniversaire des 40 ans du club sarthois, le 11 octobre prochain.
« Mais a priori, à cette époque-là, il sera à Shanghai (en plein Masters 1000, remporté à quatre reprises par le Serbe, ndlr) pour un tournoi important », tempère-t-il. « Novak a un calendrier très chargé, mais l’idée c’est qu’il vienne au Mans dès que le calendrier le permettra. (…) A minima, donner le coup d’envoi, ce serait sympa. »