Alors que l’entraîneur de l’OM Roberto De Zerbi a ouvert la porte à une réintégration d’Adrien Rabiot dans l’effectif marseillais, celle-ci ne devrait pouvoir se faire que si le milieu de terrain exprime des regrets, voire même une condamnation des propos de son entourage et notamment de sa mère.
Selon plusieurs sources, c’est sûrement le conseil distillé par Roberto De Zerbi à l’oreille de son milieu de terrain, lors de leur entretien d’une demi-heure environ, vendredi à la veille d’OM-Paris FC: la réintégration d’Adrien Rabiot passera par des excuses de sa part.
Non pas des excuses au sujet de la bagarre, puisque le milieu de terrain de l’OM s’est déjà exprimé en ce sens lundi 18 août, quand il a été convoqué par les dirigeants olympiens, et donc vendredi en tête-à-tête avec « RDZ ». Non, l’OM attend surtout de la part de Rabiot une prise de position ferme, des regrets, voire même une condamnation des propos de son entourage et notamment de sa mère et conseillère Véronique Rabiot, qui a égratigné les dirigeants et le coach italien lors de ses interviews la semaine dernière.
La balle serait cette fois dans la camp de Rabiot
Un enjeu d’ego mais aussi et surtout de crédibilité pour la direction de l’OM, qui a forcément mal vécu, tout comme De Zerbi, certaines déclarations. Si Adrien Rabiot exprime donc des regrets (publiquement ou en interne), la tendance est que les dirigeants s’aligneraient alors sur cette main tendue de De Zerbi, et accepteraient de le réintégrer à l’effectif professionnel. Un effectif au sein duquel plusieurs leaders ont exprimé au coach leur souhait de voir revenir l’international français.
La balle serait donc, cette fois, dans le camp du joueur, qui reçoit des offres de clubs étrangers, mais qui ne serait pas contre l’idée de rester à l’OM.