Vainqueur de la Liga et de la Champions League avec son club du Real Madrid ainsi que de la Ligue des nations avec l’équipe de France, l’ancien lyonnais a reçu le trophée, le 66e de l’histoire, des mains de «Zizou», lauréat en 1998 et qui s’est dit «très fier».
D’abord empêché de s’exprimer du fait d’acclamations venant du public, le buteur madrilène a finalement fait part de sa «fierté de voir ça [le trophée] devant [lui]». «C’était un rêve de gamin, comme tous les gamins j’ai grandi avec ça dans ma tête», a-t-il confié, assurant avoir toujours eu deux modèles, «Zizou et Ronaldo» qui étaient aux premières loges.
« C’est beaucoup de travail, c’est ne rien lâcher et s’entraîner toujours plus. C’est aussi garder ce rêve dans la tête. J’ai eu des moments difficiles dont cette période où je n’étais pas en sélection. Je n’ai pas lâché et j’ai travaillé en gardant la joie de jouer au foot avec mon coach (Zidane). Je n’ai rien lâché. Ces périodes difficiles m’ont renforcé mentalement. »
« Je suis content de mon travail. Je remercie mes coéquipiers du Real Madrid et de la sélection, a-t-il poursuivi. Je remercie mon grand président, c’est comme quelqu’un de ma famille. Il s’est déplacé jusqu’à chez moi pour me faire signer à Madrid. Je n’oublie pas monsieur Aulas et l’académie lyonnaise. Je remercie ma famille car on est soudés et tous ensemble. C’est le Ballon d’or du peuple! »
Dans une ambiance extrêmement festive qui tranche avec l’atmosphère habituellement feutrée d’une telle cérémonie, Benzema a ensuite été rejoint par ses parents et son fils sur scène. « C’est un rêve de gamin, d’enfant. Je pense que tous les footballeurs l’ont dans la tête, a encore poursuivi le Madrilène. J’ai grandi en jouant au football dans le quartier… » Le voilà désormais sur le toit du monde.