Bixente Lizarazu s’est exprimé sur la situation de Bordeaux, son club de coeur, rétrogradé administrativement en Ntional avant un possible redressement judiciaire et qui a annoncé à la FFF ce jeudi renoncer au statut professionnel. Dans un post instagram, l’ancien international français charge Gérard Lopez, le patron du FCGB.
Il n’a pas mâché ses mots. Ancienne gloire des Girondins de Bordeaux, Bixente Lizarazu a pris la parole sur instagram ce jeudi pour réagir à la « situation dramatique » du club, relégué en National 1 par la DNCG. « Je suis dégoûté comme tous ceux qui aiment ce club. Mais ce qui se passe est malheureusement la conséquence d’une gestion sportive et financière désastreuse depuis de nombreuses années », écrit l’ancien international français.
Avant d’exprimer sa colère vis-à-vis de Gérard Lopez, devenu propriétaire du FCGB en 2021. « Depuis l’arrivée de Gerard Lopez, cela dépasse l’entendement et l’entêtement.
Descente de Ligue 1 en ligue 2 pour raisons sportives. Descente de L2 en N1 (voir N2) pour raisons administratives et financières… Et je lis que Gérard Lopez compte rester président et propriétaire…? Sérieux…? Avant toute chose, ce monsieur doit disparaître de Bordeaux et de notre cher Sud-Ouest », fustige l’ancien arrière gauche natif de Saint-Jean-de-Luz.
« Il faudra repartir de loin et soigner les blessures »
Avant même d’être fixé sur son sort pour la saison prochaine, le club bordelais, déjà relégué administrativement en National 1 par la DNCG, a fait part de son intention à la FFF de renoncer au statut professionnel. La fin d’une ère de 87 ans qui lui permettra d’alléger sa masse salariale puisque les contrats des joueurs seront rompus et l’agrément du centre de formation perdu.
Pour Bixente Lizarazu, une chose est sûre: il n’y aura pas d’éclaircie pour le club bordelais tant que Gérard Lopez sera dans les parages. « À partir de là (après son départ), peut être qu’un projet de reconstruction pérenne pourra s’enclencher. Ça prendra du temps, parce qu’il faudra repartir de loin et soigner les blessures. Quoi qu’il en soit, j’espère de tout cœur que ce grand club retrouvera un jour sa place au sommet du foot français (mais sans GG si c’est pas assez clair pour les neuneus) », conclut-il.