La holding Agache de la famille Arnault annonce entrer en négociations exclusives pour devenir actionnaire majoritaire du Paris FC. Le groupe Red Bull sera actionnaire minoritaire.
Après la surprise dévoilée par la presse, le communiqué officiel. À travers sa holding Agache, propriétaire de LVMH, la famille Arnault va bien racheter le Paris FC avec le groupe Red Bull. Les trois parties ont annoncé, jeudi 17 octobre, leur entrée en négociations exclusives pour finaliser l’opération.
Comme cela avait été confirmé par RMC Sport, la famille Arnault deviendra actionnaire majoritaire du club de football de Ligue 2 contrôlé par son président Pierre Ferracci. Red Bull, qui conseille Agache, entrera de façon minoritaire dans le capital. La répartition précise n’a pas été dévoilée. En matière d’organigramme, la nouvelle direction précise simplement qu’elle « s’appuiera sur les équipes en place et son président Pierre Ferracci ».
Pas d’objectifs « précis » pour le moment
Dans le communiqué, la famille Arnault présente les grandes lignes de son projet: « Le club va changer de dimension et viser de nouveaux succès. (…) Très attachée au respect de l’identité propre du Paris FC, à ses valeurs et à sa dimension populaire, Agache compte apporter au club sa vision entrepreneuriale et tout son savoir-faire en matière de développement économique et de rayonnement des marques sur le long terme ».
Antoine Arnault, futur représentant d’Agache au conseil d’administration du PFC, assure vouloir construire un « futur très grand club ». Pas question pour autant de promettre monts et merveilles immédiatement, ou une concurrence directe avec le Paris Saint-Germain pour le titre de champion de France. Le fils de Bernard Arnault insiste sur le fait que le projet se développera « progressivement » et « sans se fixer d’objectifs précis à ce stade ». Pour l’heure, le club du vieillissant Stade Charléty est en tête du classement de Ligue 2 avec six victoires en huit matchs.
Red Bull aux manettes sur le terrain
En ce qui concerne Red Bull, l’apport est sans surprise principalement tourné vers le terrain « dans un rôle de conseil ». Déjà présent dans le football à Leipzig, Salzbourg, New York, mais aussi au Brésil avec le RB Bragantino et depuis peu au Japon avec l’Omiya Ardija, le groupe de boisson énergisante compte bien se pencher sur « la détection des jeunes talents à même de rejoindre le centre de formation ». Un discours qui vaut aussi pour la section féminine.
« Paris et l’Île-de-France constituent un vivier de talents exceptionnels dans le football qui doivent se former et grandir en premier lieu dans un club de leur région », déclare Oliver Mintzlaff, directeur général de Red Bull, qui a récemment su convaincre Jürgen Klopp de devenir « directeur du football » de la marque.