Qualifiés pour les 8es de finale de l’Euro après leur nul contre l’Ukraine (0-0) mercredi, les Belges retrouveront l’équipe de France sur leur route lundi prochain (18h). Un affrontement devenu un “classique”, notamment depuis leur face-à-face en demi-finale du Mondial 2018.
France-Belgique, acte 3. Après l’épisode de 2018 – le seum de Thibaut Courtois, la tête victorieuse et la danse de Samuel Umtiti – lors de la demi-finale de la Coupe du monde, après 2021 (1-0) et la “remontada” tricolore en demi-finale de la Ligue des nations (3-2), que nous réservera le nouvel affrontement entre deux sélections voisines, certes, mais devenues rivales lors des plus grosses compétitions internationales ?
Ce mercredi, la Belgique a validé son billet pour les 8es de finale de l’Euro 2024 en obtenant le nul contre l’Ukraine (0-0). Comme pour les Bleus, le constat est le même : le jeu pratiqué est jugé insuffisant, les offensives très pauvres… De quoi frustrer une partie des supporters des deux nations. Mais la perpsective de voir cette rencontre entre les Tricolores et les Diables Rouges dans un match à élimination directe laissent à penser que, peut-être, cela permettra de lancer véritablement les uns ou les autres dans la compétition.
“Il y a de la rivalité, contre la France il y en a toujours un peu plus”
Interrogés après le coup de sifflet final ce mercredi, plusieurs joueurs belges ont livré leurs impressions avant de retrouver la France sur leur route. “Quand vous regardez leur effectif, il y a des joueurs de grande classe, de classe mondiale. Et même lorsqu’ils ne font pas un très grand match, il y en a toujours un qui peut faire la différence, donc on doit être vigilants”, résumait Jérémy Doku.
Pour Timothy Castagne, cela promet “un beau match”. “On ne peut pas se dire qu’ils sont moins bien, car ils peuvent toujours faire la différence (…) Il y a de la rivalité, contre la France il y en a toujours un peu plus, c’est normal entre voisins. Je pense que c’est aussi une bonne chose, ça donne plus d’intensité, de motivation.”
Youri Tielemans se voulait, pour sa part, méfiant : “Ça reste l’équipe de France, ils sont toujours là dans les grandes compétitions. Maintenant, on n’a pas de complexe, on est là pour faire le job, passer chaque tour et ce sera pareil contre eux.”
