Par la voix de son porte-parole, le président du Paris Saint-Germain Naser Al-Khelaïfi a critiqué l’enquête qui lui était consacrée jeudi soir dans l’émission de France 2, Complément d’enquête.
C’est un documentaire qui a énormément fait parler jusqu’à sa diffusion jeudi soir sur France 2. L’émission « Complément d’enquête » qui a réuni plus de 718.000 téléspectateurs s’est penché sur le cas Nasser Al-Khelaïfi. Le titre de cette enquête, « Pouvoir, scandale et gros sous : les hors-jeu du PSG », annonçait un portrait particulièrement sombre du président du PSG et patron de beIN Media Group.
Sa grosse colère contre ses homologues lensois et lyonnais Joseph Oughourlian et John Textor lors d’une visioconférence de la Ligue du 14 juillet dernier avait déjà été dévoilée plusieurs semaines avant la diffusion. Jeudi soir, il fut aussi question, entre autre, de l’armée numérique dont aurait été victimes plusieurs joueurs du PSG en 2018-2019, des méthodes musclées voire humiliantes de « NAK » dénoncées par son ancien majordome et de régelement de compte avec l’entretien de Véronique Rabiot, la mère et agente de l’ancien Parisien, interviewée après le documentaire.
« Nous ne comptons pas accorder davantage d’attention à cette campagne de diffamation coordonnée »
Si Nasser Al-Khelaïfi ne s’exprime pas dans « Complément d’enquête », il a réagi par la voix de son porte-parole, contacté ce vendredi par RMC Sport. « Après neuf mois d’enquête, le programme ne s’est finalement résumé qu’à un enchaînement de témoignages entièrement orientés, provenant d’individus non crédibles – et, dans plusieurs cas, formellement inculpés – ignorant les faits les plus élémentaires et ne prouvant strictement rien. » Et le camp du président du PSG de poursuivre : « Nous ne comptons pas accorder davantage d’attention à cette campagne de diffamation coordonnée ; nous poursuivrons nos différentes actions judiciaires, en tant que partie lésée, dans lesquelles nous avons une confiance pleine et sereine. »