Interrogé en conférence de presse ce vendredi sur son pied préférentiel, le jeune ailier belge Malick Fofana a répond qu’il ne savait pas. Ambidextre, il détaile qu’il préfère tirer du gauche, mais dribbler du droit, avant d’assurer qu’il prend les pénalties… avec son pied droit.
« Sans vous mentir, je ne sais pas. » Présent en conférence de presse ce vendredi avant le match de l’Olympique Lyonnais face au Havre dimanche, Malick Fofana a été particulièrement mis en difficulté par une question: « Plutôt gaucher ou droitier? » Le jeune ailier belge de 19 ans assure ne pas savoir quel est son pied fort, se considérant plutôt comme ambidextre.
« Même moi je ne sais pas si je suis plutôt droitier ou gaucher, rigole nerveusement celui qui vient de connaître sa première sélection avec la Belgique. Je tire plus du pied gauche mais quand je dois dribbler j’utilise plutôt le droit. C’est un mixte des deux. Y en n’a pas beaucoup qui jouent avec les deux pieds donc je suis très heureux d’avoir les deux pieds. »
« Je pense que… Non sans vous mentir je ne sais pas. Les deux pieds je pense. À l’entrainement, je tire les pénalties des deux pieds, mais plutôt pied droit », même s’il assure avoir un meilleur tir avec son pied… gauche.
« Je peux faire plus »
Depuis le début de saison, Malick Fofana a inscrit trois buts, un du pied gauche contre Toulouse en Ligue 1, et deux face aux Glasgow Rangers en Ligue Europa, un du pied droit puis un du pied gauche.
Des statistiques qui lui ont fait passer un cap et ce malgré une sacrée concurrence à son poste (Benrahma, Zaha, Nuamah). La saison passée, il lui était pourtant reproché de chercher trop souvent une solution collective plutôt que d’être égoïste devant le but. « J’essaie d’être décisif à tous les matchs, justifie aujourd’hui Malick Fofana. Je dois faire toujours les meilleurs choix pour moi et pour l’équipe. Parfois, je sais que je dois faire plus pour moi-même, ça va arriver bientôt j’espère. »
« Tous les joueurs ont faim de jouer, tout le monde va donner le maximum, tout le monde est dans la même logique, explique-t-il. Il y a la concurrence, mais quand tu as ta chance, tu dois la prendre. Quand je commence, j’essaie direct d’être dans le match, j’ai appris qu’à chaque match je peux faire la différence. Avec mes qualités je peux faire plus, on me dit ça souvent à l’entraînement, que je n’utilise pas assez mes qualités. »
