Au lendemain de la défaite inaugurale des Marseillais à Rennes (1-0), Pascal Dupraz a tenté d’analyser les raisons du surprenant revers olympien, eu égard à l’exclusion d’Abdelhamid Aït Boudlal dès la demi-heure. Le consultant estime sur RMC que la supériorité numérique a « desservi » les joueurs de Roberto De Zerbi.
« Je suis certain que si le match se déroule à onze contre onze, Marseille gagne. » Dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC, Pascal Dupraz se montre catégorique. L’ancien entraîneur et consultant pour RMC Sport estime que le scénario de Rennes-OM (1-0), et l’exclusion d’un Breton tôt dans le match, a curieusement « desservi les Marseillais plus que les Rennais ».
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« Quand je commente le couac marseillais, il faut aussi reconnaître la victoire des Rennais et surtout leur plan de jeu simpliste dès le départ à 11 contre 11 », amorce-t-il. « Avec la volonté d’abandonner le ballon et la construction du jeu à l’OM, et puis de faire mal en contre. Ils l’ont fait à 11 contre 11, et puis ils l’ont encore fait à 10 contre 11. »
« De Zerbi était écœuré d’avoir pris un but pareil »
Avant de regretter les larges défensives olympiennes, surtout sur le but de Ludovic Blas, servi à la limite du hors-jeu par Quentin Merlin. « Ils sont allés, comme d’habitude, chercher très haut », analyse-t-il. « Ce qui me gène, c’est la propension à prendre des buts incroyables. De Zerbi était écœuré d’avoir pris un but pareil à la fin du match. (…) C’est alarmant. »
S’il peste contre ce but « offert » aux Rennais, l’ex-coach de Ligue 1 trouve toutefois une circonstance atténuante au secteur défensif olympien: l’absence de Facundo Medina, suspendu pour la rencontre. « Quand ils l’ont pris (à Lens), c’est aussi pour régler les problèmes défensifs parce que c’est un vrai défenseur et un vrai leader. Donc on va attendre aussi le fait que Medina soit de retour. C’est inacceptable. (…) C’est le fait d’une équipe qui est frustrée de ne pas gagner et qui en oublie les fondamentaux défensifs. »