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« Il casse tout à la mi-temps », la grosse colère de De Zerbi dans le vestiaire lors de la déroute à Reims

L’Olympique de Marseille a révélé ce dimanche les coulisses de la lourde défaite olympienne à Reims en Ligue 1 en mars dernier. Une fois n’est pas coutume, Roberto De Zerbi avait tout tenté à la pause pour réveiller ses joueurs.

Si l’on devait tirer un seul enseignement de la série-documentaire « Sans jamais rien lâcher » de l’OM, ce serait l’engagement corps et âme de Roberto De Zerbi dans son club. Entre les causeries enflammées, les altercations à l’entraînement et les coups de gueule dans les vestiaires, le technicien italien a donné de sa personne la saison dernière.

Dans le cinquième épisode de ce feuilleton YouTube de l’été, qui retrace chronologiquement la saison 2024-25 de l’Olympique de Marseille, le club a choisi de montrer les coulisses d’une défaite qui a fait très mal aux Olympiens: le lourd revers le 29 mars sur la pelouse de Reims (3-1).

« On est en train de foutre en l’air la saison »

Alors à la lutte pour le podium en Ligue 1, les Marseillais sont rentrés au vestiaire tête basse. Et Roberto De Zerbi les attendait de pied ferme. Dans l’extrait vidéo, le coach de 46 ans dégoupille et renverse le matériel disposé dans l’exigu vestiaire rémois.

« Allez oh! Allez les gars! Allez allez allez. On parle, on dit qu’on veut arriver en Ligue des champions, et moi je ne vois que dalle! », crie Roberto De Zerbi tout en balançant au sol le tableau tactique. Il ajoute: « Je ne vois carrément personne décidé à la faire. Allez allez! On parle de Ligue des champions, réveillez-vous! On est en train de foutre en l’air la saison. Jouez, appuyez vos passes. On y retourne pour 45 minutes. »

Face à lui, les joueurs restent silencieux, le regard dans le vide. Le directeur du football Medhi Benatia s’en est souvenu après coup. « Le coach casse tout à la mi-temps, il était dans tous ses états », se rappelle-t-il face caméra. De son côté, Valentin Rongier assure comprendre l’attitude de son entraîneur. « C’est mérité, je savais ce qui allait se passer, lance-t-il en interview. Tu fais une prestation comme ça alors que tu sais que tes concurrents directs te laissent une opportunité de leur mettre un coup derrière la nuque et tu n’en profites pas. C’est entièrement normal que le coach s’énerve comme ça à la mi-temps. »

Un coup de gueule qui n’aura pas eu l’effet escompté sur les joueurs puisque l’OM coulera en seconde période en encaissant deux buts, avant que Rongier ne réduise l’écart en fin de match. Mais il est révélateur du tempérament de Roberto De Zerbi, mis en exergue tout au long de la série.

En témoigne l’instauration d’un rituel d’avant-match, le « Chi siamo? L’OM ». Ce cri de guerre clôture chaque causerie du coach avant d’entrer sur la pelouse. Surmotivé, Roberto De Zerbi interpelle un joueur et lui demande « Chi siamo? » (« Qui sommes-nous? », en italien), ce à quoi il doit lui répondre « L’OM ». Puis, il le répète de plus en plus fort et tous les joueurs finissent par lui répondre en choeur.

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