Au lendemain de la prestation encourageante de Kylian Mbappé avec l’équipe de France face au Luxembourg (3-0) à Metz, Jérôme Rothen regrette que l’attaquant français n’ait pas affiché le même état d’esprit tout au long de la saison, notamment avec le PSG.
Si ce n’est pas un nouveau Kylian Mbappé, ça y ressemble. De sa signature officielle au Real Madrid à sa prestation convaincante face au Luxembourg (3-0) mercredi à Metz en passant par sa conférence de presse, tout sourire face aux journalistes, le capitaine de l’équipe de France affiche de belles promesses à une semaine du coup d’envoi de l’Euro 2024 (14 juin – 14 juillet). Une attitude qui contraste avec une saison agitée, entre stats affolantes (44 buts toutes compétitions confondues avec le PSG) et temps de jeu réduit.
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« Un problème de respect »
Pour Jérôme Rothen, c’est surtout l’attitude affichée par le futur joueur du Real en Lorraine qui laisse des regrets. S’il ne conteste pas sa réussite sur le plan sportif (« Il n’a pas besoin de moi pour le défendre car il est très souvent stratosphérique »), le gaucher déplore que l’ex-Parisien n’ait pas toujours affiché le même état d’esprit que mercredi soir au stade Saint-Symphorien, illustrant son propos avec son « sourire », ou « la communion avec les supporteurs, l’essence même du foot » « Tout ce qu’on a vu hier, c’est tout ce qu’on n’a pas vu tout au long de la saison au PSG », résume Jérôme Rothen dans jeudi Rothen s’enflamme.
Et d’allumer la star tricolore: « Depuis cinq mois, quand Kylian ne fait pas assez d’effort, ce n’est pas un problème d’entraîneur, de dirigeants, de président, de supporteurs… C’est juste un problème de respect. Quand tu te mets dans la catégorie des meilleurs joueurs du monde, il faut avoir l’attitude qui va avec. Il faut se battre pour tes coéquipiers, pour ton pays, pour ton club. Je pense qu’il nous a trahis tout au long de la saison. Ça a été catastrophique du début jusqu’à la fin en termes d’images et de communication. Je lui en veux énormément. Car quand je le vois en équipe de France avec la banane, c’est pas possible », conclut, fâché, Jérôme Rothen.
