Le COMEX de la FFF a évoqué ce jeudi plusieurs dossiers chauds au sujet du football français, dont la grande consultation lancée par Philippe Diallo.
Il y aura du changement. Le COMEX de la FFF a abordé ce jeudi matin plusieurs dossiers chauds qui concernent le football français. Notamment, la grande consultation lancée par Philippe Diallo afin de trouver des solutions pour l’avenir du football professionnel en France. « Les travaux se déroulent comme prévu », a déclaré le président de la FFF, devant quelques médias.
Les travaux et les concertations ont débuté depuis plusieurs jours. Il y aura deux réunions de la Ligue 1, qui sont déjà actées, et la Ligue 2 aura la même démarche dans les prochaines semaines. « C’est une initiative fédérale, je ne préjuge pas des résultats qui en ressortiront », complète le patron de la 3F.
Avant de se montrer plus ferme sur le sujet: « Comme j’ai pris l’initiative, à la fin il y aura un projet et des propositions. J’espère que les concertations déboucheront sur un projet. » Le patron de la Fédération souhaite aussi associer les « familles du football » à cette grande concertation sur l’avenir du foot pro. Dans la deuxième quinzaine du mois d’avril, il y aura une réunion de synthèse à la FFF, avec toutes les parties prenantes, afin de tirer un bilan des échanges qui auront eu lieu.
Bientôt une « société de clubs » ?
L’idée d’avoir une « société de clubs » a été avancée en exemple par le président lui-même lors de ce moment devant les médias. Une société dont les clubs seraient actionnaires directement de cette structure. Mais pour aboutir à un tel projet le chemin est très long et il faut remplir plusieurs conditions.
Tout d’abord, faire intervenir le législateur, avec une nouvelle loi, pour modifier le Code du sport. Ensuite, faire en sorte que ce projet soit global, qu’il concerne tout l’écosystème du football professionnel. Et enfin, si ce projet touche la structuration de l’actuelle société commerciale, alors il faudra convaincre CVC du bienfait de cette réforme et que le fonds d’investissement, soit partie prenante de cette réforme.