Sunday, June 30, 2024
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Euro 2024 : inefficacité offensive des Bleus, Deschamps cherche à comprendre

Depuis le début de l’Euro, l’équipe de France fait preuve d’une grande inefficacité. Avec deux réalisations, c’est le pire bilan sur une phase de poule depuis l’arrivée de Didier Deschamps. Et ce dernier se pose des questions.

Devant les micros, Didier Deschamps ne s’est jamais dit inquiet face aux difficultés de ses joueurs à la finition. Même s’il est conscient des lacunes. “Le groupe est là, on a l’état d’esprit, la solidité, on se crée des occasions. Peut-être que d’autres équipes ont montré plus de potentiel puisqu’on n’a pas marqué”, avouait-il après le match contre la Pologne. “Parfois, on peut avoir beaucoup d’occasions et ne pas marquer. Si on marque plus de buts, on a plus de chances de gagner des matchs. Je serais beaucoup plus inquiet si on n’avait pas d’occasions.” Seule une équipe a fait pire que les Bleus (deux buts), la Serbie, avec une réalisation.

“DD” regarde les expected goals

Mais en réalité, ces occasions manquées tourmentent le sélectionneur. Didier Deschamps est d’ailleurs très attentif, lors des entraînements, aux séances de frappes de ses joueurs. En fait, depuis la fin de la phase de poule, le patron des Bleus a des statistiques qui lui trottent dans la tête. Ses joueurs ont cumulé 5,7 expected goals (xG) en trois rencontres. Il s’agit des buts “attendus” suite aux occasions crées par l’équipe. C’est le quatrième meilleur total des qualifiés en huitièmes de finale. Un élément en contradiction avec le mauvais bilan offensif des Bleus. La France est aussi la nation qui a touché le plus de ballons dans la surface adverse.

Travailler sur la confiance

Parmi toutes les équipes engagées dans la compétition, les Bleus sont aussi quatrièmes concernant les équipes ayant déployé le plus d’attaques, selon l’UEFA. Même chose concernant le nombre de tirs. “DD” sait qu’il a dans son effectif des joueurs capables de finir les actions. Aujourd’hui, ces hommes n’arrivent pas à bien conclure leurs opportunités. Le sélectionneur s’attache donc, en ce moment, à travailler sur la confiance de ses attaquants afin qu’un déclic intervienne. Et que son équipe marque enfin par elle-même dans le jeu.

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