News

« J’aime trop! », Rennes offre une chèvre à Valentin Rongier après sa signature (et ses chambrages)

En marge de sa présentation comme nouveau joueur du Stade Rennais lundi, Valentin Rongier a reçu un petit cadeau de la part de son nouveau club: une chèvre en figurine en référence aux chambrages passés de l’ancien Nantais contre son nouveau club.

Une petite blague pour détendre l’atmosphère. Le Stade Rennais a offert un petit cadeau à sa nouvelle recrue, Valentin Rongier (30 ans), lundi après sa présentation. Le milieu de terrain, qui arrive en provenance de l’OM et s’est engagé jusqu’en 2028 avec le club breton, a reçu une petite chèvre en figurine. Une référence à ses chambrages passées contre son nouveau club, alors qu’il évoluait à Nantes, le voisin rival.

« C’est ça le football, c’est ce qu’on aime »

En 2017, Rongier avait posté sur ses réseaux sociaux, une photo de chèvres en ajoutant « Coucou les Rennais ». Ce petit cadeau comme un clin d’œil huit ans plus tard a beaucoup amusé le joueur, qui a mimé le bruit du mammifère. « J’aime trop, je rejoins les Goat (qui signifie en anglais à la fois chèvre et l’acronyme Greatest of All Time) », a-t-il réagi dans la courte vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux du club. « C’est ça le football, c’est ce qu’on aime. Ça, c’est la vie. Merci pour ce beau cadeau les gars. »

La signature de Rongier à Rennes a provoqué une levée de boucliers chez de nombreux supporters rennais, notamment du groupe d’ultras du RCK. Dans un communiqué publié lundi, ils ont rappelé le passif du joueur avec leur club en épinglant « l’hypocrisie flagrante » de leurs dirigeants. « Nul besoin de rappeler aux supporters Rouge et Noir l’aversion affichée de ce joueur envers notre club. Entre ses piques enfantines sur les réseaux sociaux et ses déclarations dans les médias Valentin Rongier n’a, à nos yeux, aucune légitimité pour porter nos couleurs », avaient-il écrit.

« Ça a toujours été bon enfant »

En 2018, Rongier avait confié à Ouest-France qu’il ne pourrait jamais jouer à Rennes. « C’est un club de la région qui a beaucoup de supporters. Un rival de Nantes depuis longtemps, avec Bordeaux. Comme je suis Nantais, depuis que je suis petit, c’est forcément un club que je vois comme ennemi. C’est un club qui ne m’attire pas du tout. Et ce n’est pas comme si j’étais de passage à Nantes. C’est ma 18e saison, j’ai le club en moi. Je ne pourrais pas aller là-bas. Je ne sais pas non plus si je serais le bienvenu. »

Lors de ses premiers mots comme nouveau joueur de Rennes lundi, Rongier a désamorcé cette polémique en assumant ces petites piques dans un contexte de rivalité locale. « Quand on est passé par le centre de formation, que ce soit du côté de Rennes ou du côté de Nantes, je pense qu’on essaye de cultiver un petit peu cette rivalité et ce derby », a-t-il rappelé. « Mais pour moi, si vous reprenez mes propos et mes chambrages, ça a toujours été bon enfant. Je n’ai jamais voulu manquer de respect à l’institution Rennes ou à leurs supporters. S’il y en a qui se sont sentis blessés ou offensés par mes propos, dans ce cas-là j’en suis navré. »

Nicolas Couet Journaliste RMC Sport

👉 Lire aussi :

Laisser un commentaire