Adrien Rabiot fait partie des 23 joueurs retenus par Didier Deschamps pour les deux premiers matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le sélectionneur de l’équipe de France a exprimé sa confiance envers son milieu de terrain, mis à l’écart par l’OM après son altercation avec Jonathan Rowe.
Alors que son avenir en club demeure flou, Adrien Rabiot sera présent avec l’équipe de France pour les deux premiers matchs des Bleus aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le milieu de terrain de 30 ans fait partie des 23 joueurs convoqués par Didier Deschamps qui a annoncé sa liste ce jeudi.
« Il a fait sa préparation. Il a fait les premiers matchs (de l’OM) et il s’est passé ce qu’il s’est passé. Je ne sais pas ce qui va arriver d’ici lundi quand il nous rejoindra. Sa situation sera claire d’ici lundi, ce sera réglé. Ce ne sont pas des choses faciles à gérer quand ça prend une ampleur médiatique. Je ne vais pas dire qui a tort et qui a raison », a déclaré le sélectionneur de l’équipe de France.
« Très bien qu’il puisse être là »
Et de poursuivre: « J’ai discuté avec lui. Je tiens à Adrien par rapport à ce qu’il a fait avec nous. C’était important de savoir dans quel état d’esprit il est. C’est très bien qu’il puisse être là pour les deux matchs très importants. » Les Bleus affronteront l’Ukraine en Pologne le 5 septembre et recevront l’Islande au Parc des Princes le 9 septembre.
Pourtant pilier de l’OM, Adrien Rabiot a été officiellement placé par le club phocéen sur la liste des transferts après son altercation avec Jonathan Rowe. Le Français et l’Anglais auraient eu une bagarre d’une « violence extrême » après la défaite contre Rennes lors de la première journée du championnat, selon les mots de Pablo Longoria. Alors que sa mère et représentante Véronique Rabiot a véhément contesté cette version des faits, et que le divorce semblait véritablement acté entre les deux parties, Roberto De Zerbi a laissé la porte ouverte à une réconciliation.
« Même s’il a fait une erreur, j’espère qu’il y a la possibilité de repenser la chose, que les choses se remettent », a lâché le technicien italien samedi après la victoire contre le Paris FC. « Je pense être quelqu’un de bien aussi, j’essaie de tendre la main. Je ne mets jamais de croix sur les personnes. Si je peux aider à résoudre ce problème, je suis prêt à tout. Pas pour le joueur mais pour la personne qu’il est. Je pense que c’est important, pour le bien de tous, pas seulement footballistique mais aussi humain. »