Présent en conférence de presse à la veille du match entre le FC Séville et le Stade Rennais en Ligue des champions, Julien Stéphan est revenu sur la dernière venue du club breton en Andalousie, lors de l’épopée d’Europa League de 2018-2019.
Evoquer Séville devant un supporter rennais, c’est lui remémorer un soir de 16e de finale d’Europa League victorieux contre le Betis, en février 2019. Une soirée européenne comme le club breton n’en avait jamais connue, et qui l’a fait basculer dans une autre dimension. Alors forcément, vingt mois après, à l’heure de revenir en Andalousie, le souvenir de cette soirée demeure, même si Julien Stéphan l’a bien relativisé en conférence de presse de veille de match.
« Séville c’est un bon souvenir pour nous, mais c’était un autre club. C’était surtout un super souvenir avec nos supporters qui nous manquent beaucoup en ce moment. On avait vécu un moment exceptionnel. (…) C’est très difficile de comparer : ce sont deux compétitions différentes, deux clubs différents, l’effectif a aussi beaucoup changé« . L’entraîneur breton a toutefois pris le temps de mesurer le chemin parcouru depuis cette soirée : « Entre temps on a gagné un titre, on a obtenu le meilleur classement de l’histoire du club. Mais ça ne fait pas de nous un club différent de celui d’il y a 20 mois. On ne se transforme pas non plus en 20 mois. On arrive en outsider demain. Ca doit galvaniser tout le monde. »
Rennes sans Nzonzi ni Camavinga
Après avoir évoqué ses souvenirs heureux, Julien Stéphan est vite revenu aux inquiétudes du présent, notamment les absences de deux joueurs majeurs au milieu de terrain Nzonzi et Camavinga.
« Steven Nzonzi a été suspendu par l’UEFA. On a eu connaissance de cette décision en début d’après-midi juste avant de décoller. A l’issue du match contre Krasnodar, il y avait un contrôle antidopage. Il a eu un geste d’humeur en shootant dans une bouteille. C’est pénalisant et très regrettable. Mais on devra s’adapter, ça change forcément des choses. On a d’autres joueurs qui seront prêts. Je vais réfléchir dans la soirée, dans la nuit pour prendre la meilleure option possible ». Quant à Eduardo Camavinga, il n’est pas remis d’un choc reçu vendredi contre Angers : « Les séquelles étaient encore trop importantes pour ce match-là », a justifié Stéphan.