Ce mardi matin, la direction de l’arbitrage avait convié les journalistes pour présenter cette nouvelle saison. Autour d’Antony Gautier, le directeur de l’arbitrage, Romain Delpech, le responsable VAR était présent. L’occasion pour lui de revenir sur les petites améliorations de l’assistance vidéo cette saison en Ligue 1.
« Il y a des efforts à faire, pour optimiser ce temps de jeu », explique dans un premier temps Romain Delpech, le responsable VAR au sein de la direction de l’arbitrage. La VAR est devenue au fil des saisons un acteur du jeu du football professionnel. « L’arbitre vidéo doit proposer les meilleurs angles possibles pour le terrain », ajoute le responsable de l’assistance vidéo. « On ne veut aussi plus voir un arbitre vidéo qui essaye de convaincre un arbitre central ». Vidéo à l’appui, Romain Delpech prend l’exemple sur le match entre Angers et Le Havre où le corps arbitral avait mis 3 minutes 23 à donner une réponse finale. Trop de temps pour la direction de l’arbitrage qui souhaite donc optimiser ce temps de réponse juste après une action litigieuse.
« Aujourd’hui, les arbitres peuvent solliciter l’arbitre VAR pour avoir des images bord terrain et venir les consulter », complète-t-il. « Notamment en fin de match comme pour le match du Havre la saison dernière ». Point important: ce n’est pas pour ça que l’arbitre sera impacté sur la notation. « En tout cas, on poursuit notre travail. La priorité reste quand même d’être au service du jeu. Vous l’avez vu avec la fluidité, l’arbitre est un acteur, mais pas l’acteur principal. On est là pour que les joueurs s’expriment dans le meilleur environnement, dans les meilleures dispositions. Et par une lecture de jeu affinée, par une analyse la plus fine possible, l’idée c’est que l’on puisse justement optimiser et valoriser le produit Ligue 1« , ajoute Romain Delpech.
« Devenir une véritable plus-value »
Et de poursuivre: « Il y a toujours des petites améliorations. Elle se nourrit du bilan passé et du coup l’idée c’est de voir comment utiliser l’outil à bon escient. La priorité reste quand même de mettre l’arbitre dans les meilleures dispositions, quand quelque chose est détecté comme une erreur majeure. L’idée c’est de lui proposer les meilleures images pour qu’il ait un temps d’analyse, on va dire, le plus efficient possible, le plus rapide possible, avec des bonnes images. Et puis, ce que j’ai demandé aux arbitres lors du stage de début de saison, c’est qu’il y ait une réelle communication qui puisse s’établir entre l’assistance vidéo et le terrain pour devenir une véritable plus-value. Un véritable appui qui permet de gérer certaines situations en apportant des éléments à la fois techniques pour que l’arbitre sur le terrain puisse distiller les bonnes informations et aussi permettre peut-être d’apaiser des moments conflictuels ».
Il est encore trop tôt pour faire un bilan du début de saison en Ligue 1. « Ce que l’on peut dire en revanche, c’est que moi ce qui m’intéresse, c’est de voir cette évolution depuis depuis un an et demi », ajoute le responsable VAR. « On a vécu une fin de saison on va dire plutôt satisfaisante au niveau de l’assistance vidéo avec une utilisation de l’outil VAR à bon escient. Sur ces deux premières journées globalement on est dans cette continuité avec toujours des petites améliorations à apporter ».
