À l’entrée des 22 acteurs ce samedi au Vélodrome lors de la rencontre entre l’OM et le Paris FC, une banderole a émergé en haut du virage Sud, rappelant que le club olympien n’existerait pas sans ses supporters. Une manière de réagir à l’affaire Rabiot et aux propos des dirigeants marseillais, tout en paraphrasant quelque peu une phrase prononcée par Roberto De Zerbi dans la série-documentaire sur le club publié cet été sur YouTube, intitulée « Sans jamais rien lâcher ».
Les tribunes du stade Vélodrome allaient forcément être scrutées ce samedi lors du match entre l’OM et le Paris FC pour le compte de la deuxième journée de Ligue 1. En pleine tempête après la défaite inaugurale à Rennes (1-0) et, surtout, l’épisode du clash entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe – qui a conduit le club à placer les deux joueurs sur la liste des transferts – les supporters marseillais avaient forcément un message à faire passer aux joueurs et dirigeants.
« Non, l’OM c’est nous ! », la réponse des supporters marseillais à la tempête traversée par le club olympien
Lors de l’entrée des joueurs sur la pelouse, une banderole a surgi en haut du virage sud, quelques instants avant le coup d’envoi. Plutôt discrète mais bien visible, elle diffusait un message parfaitement audible, en italien dans le texte : « No, OM siamo noi ! » (« Non, l’OM c’est nous ! »).
Cette banderole se veut être une réponse au « Chi Siamo » (« Qui sommes-nous? ») popularisé par Roberto De Zerbi dans la série-documentaire diffusée sur YouTube cet été, intitulée « Sans jamais rien lâcher ». Le message vient également en écho aux propos du président de l’OM, Frank McCourt, qui expliquait dans un communiqué que « chacun doit se mettre au seul service de l’Olympique de Marseille et faire ce qu’il faut pour gagner sur le terrain ».
Alors que Jonathan Rowe a, de son côté, souhaité « bonne chance » à ses bientôt ex-partenaires sur Instagram, Adrien Rabiot n’a pas réagi. Il n’a également pas été ciblé par des banderoles.
