Le sélectionneur italien de la Belgique Domenico Tedesco a commenté la volonté de Didier Deschamps d’aligner son équipe en 4-4-2 losange lundi, en huitième de finale de l’Euro 2024.
Méfiant à l’égard de la presse, Domenico Tedesco a feint d’ignorer ce qui se disait chez nous de ce qui se tramait du côté de l’équipe de France. Mais le sélectionneur de la Belgique le sait, son homologue Didier Deschamps a encore travaillé en ce sens ce dimanche matin. L’équipe de France devrait se présenter en huitième de finale ce lundi dans un nouveau système de jeu contre les Diables Rouges, avec un 4-4-2 en losange censé rapprocher les joueurs importants de leur position préférentielle.
“Une grande capacité d’adaptation”
“Nous savons que la dernière fois qu’ils ont joué avec ce système, c’était en 2021”, a rappelé Domenico Tedesco en conférence de presse, preuve qu’il a bien étudié – et c’est heureux – les intentions de son futur adversaire. “C’est plutôt bon signe pour nous qu’une équipe veuille s’adapter à ce que nous proposons, s’est-il félicité. Cela veut dire que ce que nous faisons n’est pas si mauvais. Mais il peut aussi s’agir pour eux de procéder à des ajustements tactiques qui ont à voir avec leur façon de jouer. Indépendamment de qui jouera et de quel système sera privilégié, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que cette équipe de France a beaucoup de qualité.”
Le 4-4-2 étant un système assez facilement modulable selon les circonstances et le déroulement du match, Domenico Tedesco a anticipé plusieurs scénarios. “Chaque entraîneur a un plan clair, des idées claires, nous aussi, a-t-il déclaré. Dans ce genre de match, il faut s’adapter rapidement et être conscient de plus de choses. Il ne peut y avoir qu’un seul plan, ce serait trop facile, nous avons besoin d’en avoir plusieurs, nous avons besoin d’une grande capacité d’adaptation.”
Sans Thomas Meunier
Après un premier tour poussif, l’équipe de France devra nettement hausser le ton pour remplir l’objectif qu’elle s’était fixée de rejoindre le dernier carré. Face à elle, la Belgique cherchera elle aussi à se sublimer au sortir d’une phase de poules peu emballante. Contre l’équipe de France, à Düsseldorf, elle devra composer sans Thomas Meunier, ce qu’elle a pris l’habitude de faire depuis le début de la compétition. De retour à l’entraînement, Meunier était encore trop juste pour concourir à une place dans le groupe.
“Thomas avait besoin encore de deux sessions individuelles avant de rejoindre le groupe”, a précisé Tedesco en conférence de presse, dimanche. L’ancien latéral du Paris Saint-Germain n’ayant pas voyagé avec le reste de l’équipe, c’est depuis le camp de base qu’il assistera à la rencontre entre ces deux meilleurs ennemis.
