Dans un communiqué publié ce mercredi soir, l’Olympique de Marseille annonce la mise à pied avec effet immédiat de l’entraîneur de son équipe professionnelle féminine, Frédéric Gonçalves. Une décision qui intervient une semaine après une altercation entre des joueuses olympiennes et d’autres d’un club catalan que les Marseillaises affrontaient en amical.
Simple coïncidence ou vraie conséquence? Une semaine après l’arrêt du match amical entre les féminines de l’OM et celles du Club Esportiu Europa pour une altercation entre les joueuses, l’entraîneur Frédéric Gonçalves est mis à pied. L’Olympique de Marseille a annoncé la nouvelle ce mercredi dans un communiqué, expliquant que Dalin Anrifani, l’entraîneur adjoint, assurera l’intérim sur le banc.
Une sanction disciplinaire plutôt que sportive?
Battues 1-0 mardi par le FC Badalona en conclusion de leur stage de préparation en Espagne, les joueuses de l’OM perdent ainsi celui qui les a conduites vers une remontée dans l’élite la saison dernière. C’est sous les ordres de Gonçalves que les coéquipières de Roselène Khezami ont en effet validé leur montée en Première Ligue après cinq ans d’absence.
Il semble difficile de croire que cette mise à pied répond à une sanction sportive mais davantage en écho aux tensions évoquées plus haut et à cette altercation avec des joueuses du club catalan. En réaction à cette situation, la Norvégienne Maria Thorisdottir, arrivée à l’OM en début de semaine dernière, aurait songée à repartir. Elle avait même décidé de quitter le stage à Gérone jeudi dernier.
