RMC Mercato, la nouvelle émission de RMC Sport à vivre chaque jeudi en direct sur Twitch, recevait cette semaine Jimmy Cabot. L’occasion d’évoquer avec lui cette longue blessure qui a précipité l’arrêt de sa carrière à 30 ans.
Fraîchement retraité, Jimmy Cabot était l’invité ce jeudi de la nouvelle émission de RMC Sport à retrouver sur Twitch et Youtube, RMC Mercato, pour revenir sur sa carrière. Usé par une interminable blessure, le piston droit a décidé de dire stop à l’âge de 30 ans, plus de deux ans après son dernier match disputé sous les couleurs du RC Lens. Le public de Bollaert lui a rendu un bel hommage le 22 décembre à l’occasion du 32e de finale de Coupe de France face au PSG. « J’ai reçu tellement d’amour des supporters. L’hommage de Bollaert, avec ma fille en bord de terrain, était vraiment un moment très particulier. Je suis libéré d’un poids, et prêt à passer à autre chose », a-t-il confié, avant de revenir en longueur sur cette blessure qui a précipité sa retraite.
« C’était compliqué mentalement »
Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche le 15 octobre 2022, l’ancien Troyen et Lorientais a mené un gros combat pour tenter de revenir sur les terrains, avant de devoir se résoudre à arrêter. « Je me suis fait les croisés, mais au-delà de ça, ce sont surtout toutes les complications qu’il y a eu derrière. J’avais déjà eu une opération au ménisque en début de carrière, qui me porte préjudice aujourd’hui. Mon cartilage s’est abimé de plus en plus dans la rééducation. J’ai eu des gonflements. J’ai fait plusieurs lavages articulaires. C’était compliqué mentalement. J’ai pris le temps, mais je ne peux plus répéter les efforts, mon genou gonfle. Ce n’est même pas une question de supporter la douleur, c’est juste que je n’ai plus du tout de mobilité », a-t-il témoigné dans RMC Mercato.
Et d’ajouter: « J’ai eu des motifs d’espoir mais c’était très compliqué d’enchaîner. Dans la vie quotidienne, ce n’était plus possible. Je pouvais marcher un peu trop une journée et avoir le genou gonflé le soir. Entre une journée classique de la vie quotidienne et l’intensité que demande le football de haut niveau, il y a un gros écart. J’ai jugé que ce n’était plus possible, pour le football et pour ma vie quotidienne. Aujourd’hui, je suis clairement limité dans ma pratique du sport. Je ne peux pas aller faire un petit foot avec des potes ou un autre sport. Même le vélo à haute intensité peut faire gonfler mon genou. J’ai potentiellement une autre opération à faire qui pourrait me permettre d’avoir une vie plus agréable. »
Ouvert aujourd’hui à tout projet de reconversion, même s’il ne veut pas se précipiter, il est actuellement plongé… dans les études. « Je fais un masters en management de sport. Je veux avoir différentes cordes à mon arc. On verra ce à quoi je peux aspirer! »
