Une cinquantaine d’ultras brestois a bloqué une portion de la RN12 dans le sens Brest-Morlaix pour en découdre avec les supporters de Lens qui effectuaient le trajet retour après la victoire (3-1) des Sang et Or dans le Finistère. Un acte de vengeance, selon le Télégramme. Un premier affrontement avait éclaté plus tôt dans la journée, devant un restaurant.
Un « carnage ». D’après les témoignages recueillis par La Voix du Nord, il est miraculeux qu’il n’y ait pas davantage de blessés graves à déplorer ce lundi matin, au lendemain d’un odieux guet-apens tendu par des ultras brestois dimanche soir, après la rencontre entre Brest et Lens, dans le Finistère.
Des supporters Sang et Or sur le retour ont eu la peur de leur vie en voyant débouler des supporters vétus de noir, bloquant la route pour tenter d’intercepter le convoi de mini bus qui ramenait les supporters du Racing Club de Lens dans le nord de la France. La route a été bloquée pendant près d’une heure.
Ils étaient au moins une cinquantaine selon le Télégramme, peut-être même près d’une centaine d’après La Voix du Nord à s’être massés à hauteur de la RN12, dans le sens Brest-Morlaix, armés de pierres et de barres de fer, parés à en découdre. Des véhicules ont été caillassés au passage des voitures.
« La route était bloquée, on s’est fait poursuivre par des mecs avec des barres de fer, des pierres qui s’attaquaient à tous les J9. On a tous eu peur », a témoigné auprès de La Voix du Nord un supporter lensois. On devait avoir une escorte policière en repartant mais ça n’a pas été le cas. Nous avons fait demi-tour sur la nationale pour repartir en sens interdit et la police a fini par arriver. On a eu notre pare-brise explosé, une vitre aussi et un autre véhicule a perdu une porte. »
Cette attaque surprise aurait été organisée en réponse à un autre incident survenu dans la journée, en marge de la rencontre. Un groupe de supporters du Stade Brestois a été victime d’une attaque alors qu’ils étaient attablés à la terrasse d’un restaurant. Une soixantaine d’individus encagoulés et armés de barres de fer et de battes de baseball a surgi de nulle part, rapporte Le Télégramme. L’arrivée de la police sur place aurait mis fin aux hostilités. Trois personnes auraient été blessées et prises en charge par les pompiers.
