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Le football français va-t-il survivre à l’arrivée d’un nouvel acteur ? Après des mois de galère pour trouver preneur pour les droits TV, la LFP a finalement passé un accord avec l’Américain DAZN qui disposera de huit des neuf matchs de chaque journée. La plateforme surnommée « le Netflix » du sport est pourtant déjà dans la tourmente alors que le championnat n’a pas encore commencé, à cause du prix de ses abonnements : 30 euros par mois avec un engagement de 12 mois, ou 40 euros par mois sans engagement, sans oublier qu’il faut payer 20 euros de plus par mois pour avoir un second écran.
« 1,5 million d’abonnés ne serait-ce que couvrir nos dépenses »
Les amateurs de football appellent au boycott alors que DAZN espère récolter pas moins… d’1,5 million d’abonnés la première année. C’est ce qu’a expliqué Shay Segev, PDG du groupe, au journal l’Équipe : « En prenant en compte les différentes formules, nous avons besoin de 1,5 million d’abonnés ne serait-ce que couvrir nos dépenses. Le consommateur doit comprendre qu’il ne paye pas DAZN, il paye la Ligue et les clubs. Parce qu’en fin de compte, si cela ne fonctionne pas, qu’est-ce que cela signifiera pour le football français ? », a-t-il expliqué avant de détailler cela : « Notre idée est de trouver aussi des modèles alternatifs pour toucher plus de clients car le succès ne se résumera pas à 1,5 million d’abonnés payant à 29,99 € par mois. Nous voulons en atteindre 2 à 3 millions avec un ensemble de formules. Peut-être avec un abonnement dédié au smartphone, peut-être un autre comme vous l’avez dit pour suivre uniquement son équipe ». Des ambitions dingues qui risquent d’être rapidement ralenties par la gronde des supporters.
Pour résumer
DAZN, qui possède huit des neuf matchs de Ligue 1 cette saison, espère atteindre un grand nombre d’abonnés malgré des tarifs très élevés. En effet, le nouvel acteur du football français propose des formules à 29e minimum.
