Le Premier ministre croate Andrek Plenkovic a gentiment chambré Emmanuel Macron, président français à la sortie du Conseil européen à Bruxelles, jeudi après la défaite des Bleus en Croatie (2-0) en Ligue des Nations.
La piteuse défaite de l’équipe de France en Croatie (2-0), jeudi en quart de finale aller de la Ligue des Nations, a eu le mérite d’apporter un peu de légèreté à la sortie du Conseil européen de Bruxelles. Les dirigeants européens étaient réunis dans la capitale belge avec un ordre du jour très lourd dominé par la guerre en Ukraine ou le plan de réarmement de l’Union européenne. A l’issue de cette journée, Emmanuel Macron, président français, s’est exprimé devant les médias est s’est montré beau joueur avec le Premier ministre croate, Andrej Plenkovic, qui passait à proximité au moment de sa prise de parole.
« Je pars content »
Grand fan de football et de l’OM, le président français était au courant du score défavorable aux Bleus. « Merci Andrej et bravo! », a-t-il lancé au passage du dirigeant croate. « Le Premier ministre de la Croatie part et il vient de battre l’équipe de France de football avec son équipe », a-t-il précisé auprès des médias. « Oui, tu peux partir », lui a-t-il lancé avant de conclure: « c’est la seule mauvais nouvelle de la journée. »
Andrej Plenkovic a alors gentiment cambré le chef de l’Etat français: « Je pars content ». A Split, les hommes de Didier Deschamps ont sombré en payant notamment une première période ratée. Ante Budmiri (26e) et Uvan Perisic (45e) ont inscrit les deux buts croates. Mais les Bleus n’ont pas encore tout perdu et recevront les Croates, dimanche (20h45) au Stade de France en quart de finale retour.
« On avait de bonnes intentions dès le début, mais on a commis trop d’erreurs techniques et d’approximations », a regretté Didier Deschamps à l’issue du match. « Déjà, Mike (Maignan) arrête ce penalty. Il n’y a pas grand-chose qui m’a plu dans cette première mi-temps. On peut parler de beaucoup de choses, mais entre les erreurs techniques et les mauvaises orientations, c’était très laborieux. »