A la veille de la finale de la Coupe du monde des clubs entre le PSG et Chelsea, le Brésilien Aloisio, 50 ans, attaquant passé par Paris entre 2001 et 2003, est admiratif du parcours des joueurs de Luis Enrique. Mais il estime que son équipe, à l’époque, avait aussi beaucoup de qualités et qu’elle serait capable, sur un match, de regarder les champions d’Europe dans les yeux.
C’est un nom bien connu des fidèles (et anciens) supporters du PSG. Au début des années 2000, Aloisio, avant-centre brésilien puissant, avait posé ses valises dans la Capitale avec son complice, Alex, après un passage très remarqué des deux joueurs à l’AS Saint-Etienne. Dix ans avant le début de l’ère QSI, ce Paris-là avait moins de moyens mais pas moins d’ambitions.

« Mettez ces deux équipes face-à-face, ça aurait pu être une belle bagarre »
Entre 2001 et 2003, celui qui a marqué 19 buts en 78 apparitions avec le PSG a joué aux côtés de grands joueurs comme Ronaldinho, Nicolas Anelka, Jay-Jay Okocha ou encore Gabriel Heinze. Des stars qui n’ont pas réussi à hisser le PSG aux sommets de l’Europe ni même de la Ligue 1 (les Parisiens ont terminé les saisons 2001-2002 et 2002-2003 aux 4e et 11e places du championnat).
Cela n’empêche pas Aloisio de garder des bons souvenirs de cette période et même de tenir en haute estime l’équipe de 2001-2002, au point d’affirmer qu’elle pourrait rivaliser avec celle, pourtant injouable et insatiable, de Luis Enrique. « Mettez ces deux équipes face-à-face, ça aurait pu être une belle bagarre », confie-t-il à Globo. « Moi, Anelka, Ronaldinho, Okocha, Arteta, Mauricio Pochettino… Il y aurait pu y avoir une belle bataille. »

« Il faut féliciter le PSG, quel parcours! »
Lucide, Aloisio reconnaît tout de même que le PSG de Luis Enrique est « l’une des meilleures équipes du monde » et dans « une forme impressionnante » avant d’aborder la finale de la Coupe du monde des clubs dimanche (21h) contre Chelsea. « Il faut féliciter le PSG, quel parcours! Ils ont gagné la Ligue des champions, le titre dont rêvaient les supporters, le championnat de France et maintenant ils vont tenter de gagner la Coupe du monde des clubs contre Chelsea. »
Et Aloisio de poursuivre, admiratif: « Le groupe est soudé, uni, concentré, chaque joueur travaille pour ses partenaires. Ils attaquent, ils pressent en défense avec un marquage serré, ils ne laissent pas d’espace à leur adversaire. Et quand celui-ci a le ballon, ils mettent tout de suite la pression pour le récupérer. » Aloisio, 50 ans, a quitté le PSG en 2003 pour rejoindre le club russe du Rubin Kazan, avant de connaître des passages au Qatar (Al Rayyan SC), en Ouzbékistan (FC Bunyodkor) et plusieurs clubs au Brésil.