Qualifié pour la première fois de son histoire pour la Ligue des champions après avoir éliminé aux tirs au but mardi soir le Celtic Glasgow en barrages (0-0, 3 tab à 2), le Kaïrat Almaty vit un rêve éveillé. Mais si le champion du Kazakhstan entend tenir la dragée haute aux plus gros clubs européens, ceux-ci semblent beaucoup moins enclins à se déplacer au Ortalyk Stadion…
Il n’a pas fallu attendre la phase de ligue de la Ligue des champions – dont le tirage sera effectué ce jeudi 28 août à 18 heures, et à suivre sur RMC Sport – pour assister à la première grosse surprise de la compétition. Car pas grand-monde aurait misé un kopeck sur la qualification du Kaïrat Almaty pour la C1.
Jamais qualifié de son histoire, le club vainqueur du championnat du Kazakhstan la saison dernière a créé la sensation en éliminant le Celtic Glagow mardi soir en barrages, au bout de la séance de tirs au but (0-0, 3 tab à 2). De quoi s’ouvrir la porte des plus célèbres joutes européennes. Et de quoi, à l’inverse, faire frissonner tous ses adversaires…
11.000 kilomètres aller-retour, décalage horaire… Almaty, la bête noire qui fait frissonner les cadors européens
Car outre l’opposition sur le terrain que seraient capables de fournir les hommes de Rafael Urazbakhtin, le piège réside également dans le long voyage nécessaire pour se rendre dans l’ancienne capitale du pays, située tout à l’est des frontières, à 300 kilomètres seulement de la Chine. Une destination lointaine qui pourrait battre des records en fonction de la localisation du club adverse.
Prenons l’exemple du PSG. Le champion d’Europe sortant, placé dans le chapeau un pour le tirage, pourrait hériter du Kaïrat Almaty (chapeau 4) ce jeudi. Les joueurs de Luis Enrique devraient alors parcourir plus de 5.500 kilomètres à vol d’oiseau (11.000 kilomètres aller-retour) pour se rendre dans la ville kazakhe, du jamais-vu pour le club parisien pour aller disputer un match de Ligue des champions au Ortalyk Stadion.
Et cerise sur le gateau: outre un déplacement éreintant en milieu de semaine, les adversaires « occidentaux » du club kazakh devront composer avec un décalage horaire de +3 heures (UTC +5), si l’on reprend l’exemple de Paris – quatre heures pour un club londonien. De quoi nécessiter une adaptation express pour pouvoir performer face à ce qui ressemble déjà à la bête noire de cette C1.