Pas au mieux en Ligue 1, le Stade Brestois réalise un fantastique début de saison en Ligue des champions. Eric Roy, qui n’exclut pas de faire tourner mardi soir en Catalogne, espère tout de même voir ses joueurs concentrés.
Si du côté de Barcelone, Hans-Dieter Flick et Inigo Martinez ont assuré se méfier de Brest, Eric Roy va peut-être leur faciliter la tâche ce mardi lors du déplacement de son équipe en Catalogne. Plutôt que d’aligner ses titulaires habituels, l’entraîneur du club breton a émis l’hypothèse d’effectuer plusieurs changements dans son onze pour ce match de la cinquième journée de Ligue des champions.
« Est-ce que je suis tenté de faire tourner? Oui, oui bien sûr », a clairement indiqué le technicien ce lundi en conférence de presse. « Je suis tenté et peut-être qu’on fera tourner demain. »
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Priorité au maintien en L1
Avec trois victoires et un nul (contre Leverkusen) lors de ses premiers matchs en C1, Brest occupe pour le moment une belle quatrième place au classement. Mieux, avec déjà dix points, le club finistérien a pris une jolie option en vue d’une qualification pour les barrages.
Une situation qui, couplée aux difficultés de l’équipe en Ligue 1 et à un statut de grandissime favori pour le Barça, pourrait pousser Eric Roy à effectuer une rotation. Reste à savoir si le technicien mettra sa menace à exécution pour cette affiche de prestige. Mais quelle que soit l’équipe alignée mardi sur la pelouse du stade olympique de Montjuic, l’entraîneur breton espère qu’elle jouera avec la peur de prendre une valise… afin justement d’être meilleure.
« Venir ici à Barcelone c’est un challenge super excitant, plutôt assez incroyable. Je pense qu’il faudrait presque se pincer pour se dire qu’on est ici ce soir à parler avec vous », a encore expliqué Eric Roy face aux journalistes depuis la salle de presse du Barça. « Aujourd’hui, on a tout à gagner dans ce match-là. Après, ce n’est pas parce qu’on vient sans pression et avec la volonté de prendre du plaisir ou de profiter, qu’il faut venir en ballerines et puis faire un match où on se fait plaisir avec les copains. »
Avant d’ajouter: « Non, on vient faire un match de compétition face à une très, très grande équipe. Même si on n’a rien à perdre, j’espère que les joueurs auront peur. Parce que, quand on a peur, on est plus concentré et plus solidaire. On a aussi tendance à courir plus, on a tendance à avoir un véritable bloc équipe qui s’anime bien et qui permettra peut-être collectivement de poser des problèmes à cette équipe. Maintenant je n’ai aucune certitude par rapport à ça. »
