Comme attendu, Chelsea a officialisé ce lundi son rachat par un consortium mené par l’Américain Todd Boehly et Clearlake Capital. Boehly (48 ans), qui avait déjà tenté de racheter les Blues en 2019, n’est pas un inconnu dans le monde du sport.
Il ne manquait plus que l’officialisation de la vente. C’est désormais chose faite. Deux jours après avoir annoncé avoir trouvé « un accord final et définitif », Chelsea a officialisé ce lundi son rachat par un consortium mené par l’Américain Todd Boehly et Clearlake Capital. En début de semaine dernière, la Premier League et le gouvernement britannique de Boris Johnson avaient déjà donné leur feu vert au rachat.
« Nous sommes honorés de devenir les nouveaux propriétaires du Chelsea Football Club, a déclaré Boehly dans le communiqué du club londonien. Nous sommes tous impliqués à 100% chaque minute de chaque match. Notre vision en tant que propriétaires est claire: nous voulons rendre les fans fiers. »
Un rachat pour 4,97 milliards d’euros
Dans la tourmente après l’invasion de l’Ukraine par la Russie et directement visé par des sanctions de Londres en raison de ses liens avec Vladimir Poutine, Roman Abramovich s’est résolu à mettre en vente le club le 2 mars dernier. À l’issue d’un long processus d’enchères, c’est le groupe de Boehly et de ses partenaires investisseurs qui a été retenu par la banque new-yorkaise Raine Group, chargée de superviser la vente.
Boehly (48 ans), qui avait déjà tenté de racheter Chelsea en 2019, n’est pas un inconnu dans le monde du sport. En 2013, il a racheté la franchise de baseball des Los Angeles Dodgers à Frank McCourt, actuel propriétaire de l’OM. Depuis, il a aussi touché au basket en entrant au capital des Lakers.
Pour reprendre les Blues, il s’est entouré de son compatriote Mark Walter (61 ans), l’artisan principal du rachat des Dodgers pour plus de deux milliards de dollars, et du Suisse Hansjörg Wyss (86 ans), un discret milliardaire présenté dans son pays comme « le Suisse le plus influent au monde ». Ensemble, ils ont devancé tous leurs concurrents en formulant une offre colossale de 4,25 milliards de livres (4,97 milliards d’euros).