Roberto De Zerbi avait la mine des mauvais jours ce vendredi soir, après la défaite de l’OM à Rennes en ouverture de la saison 2025-2026 de Ligue 1 (1-0). Un revers à 11 contre 10 qui a pointé du doigts les défauts psychologiques de certains de ses joueurs, selon l’entraîneur italien.
On l’a vu s’agiter comme de coutume dans sa zone technique en assistant aux vendanges de ses attaquants. Mais Roberto De Zerbi semblait plutôt sonné en conférence de presse vendredi soir, après la défaite de l’OM à Rennes (1-0) en ouverture de la saison de Ligue 1. Un revers à 11 contre 10 qui a fortement déplu au technicien italien.
« C’est vrai qu’il y a eu beaucoup d’occasions, on n’a pas réussi à marquer. On a encaissé ce but bête. Je l’avais dit hier, les matchs d’avant ne comptent pour rien, c’est une défaite qui doit nous servir. Parce que si on pense qu’on est plus fort qu’on ne l’est en réalité et que les buts tombent du ciel, alors on n’a rien compris », tance l’entraîneur dans une colère froide.
Lequel ne digère pas ce but encaissé en fin de match de la part de l’entrant Ludovic Blas: « Ce qui m’a le plus énervé, c’est d’encaisser ce but. On a tout fait pour essayer de marquer. Parfois le ballon ne rentre pas. Là c’est un but qu’on ne doit pas prendre. On ne doit même pas risquer de prendre ce genre de but, c’est ça qui m’a énervé. »
Interrogé sur une éventuelle colère sonore dans le vestiaire au coup de sifflet final, Roberto De Zerbi assure que « les murs n’ont pas tremblé ». L’entraîneur marseillais n’épargne pas pour autant ces joueurs et le comportement de certains.
« Tout le monde n’a pas encore compris que pour être à Marseille, il y a une qualité qui compte plus que tout, c’est la constance »
« Ce qu’il faut comprendre, c’est que dans le football, ce qu’on a fait jusqu’à la veille ne compte en rien », rappelle-t-il froidement. « Le match de la semaine prochaine commence à 0-0 et si on l’emporte, le match suivant aussi commencera à 0-0. Tout le monde n’a pas encore compris que pour être à Marseille, il y a une qualité qui compte plus que tout, c’est la constance, être toujours au même niveau de motivation, d’envie, d’humilité, de sacrifice, de travail. Si dans les moments positifs on pense qu’on est trop forts si dans les moments faibles on pense qu’on n’a pas sa place… eh bien on n’a pas sa place à l’OM. C’est ça qui m’énerve. On aurait pu l’emporter ce soir par rapport aux occasions qu’on a créées. Mais si on veut être une grande équipe, on doit faire plus, sinon on restera une équipe seulement à moitié aboutie. »
L’Olympique de Marseille retrouvera le Vélodrome le week-end prochain, pour la réception du Paris FC, promu cette saison. Avec déjà l’ambition de réagir, pour éviter de tomber dans la crainte d’une crise dès le début du championnat.