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« Une position imprudente », la Direction de l’arbitrage valide le penalty pour la main de Rabiot

Deux jours après le choc de Ligue 1 entre l’OM et l’OL, dimanche (3-2, 20e journée), la Direction de l’arbitrage de la FFF a livré son analyse sur la main d’Adrien Rabiot, qui a causé un penalty pour Lyon à la 68e minute.

L’action n’a finalement pas eu d’incidence sur le résultat final. Mais elle reste la séquence polémique de cet Olympico haut en couleurs. Dimanche, à la 68e minute de jeu du match entre l’OM et l’OL (3-2, 20e journée de Ligue 1), l’arbitre de la rencontre, Jérôme Brisard, a décidé d’accorder un penalty aux Lyonnais après une main d’Adrien Rabiot.

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Le milieu de terrain marseillais et un bon nombre d’observateurs ont d’abord été étonnés par cette décision. Pour certains, le fait que le ballon touche le genou de Rabiot avant son bras aurait dû pousser l’arbitre à ne pas siffler de penalty. Ce que réfute la Direction de l’arbitrage de la FFF dans son habituel debriefing.

« Le fait que le ballon ait d’abord touché une autre partie du corps (…) n’est pas un élément suffisant »

« Le défenseur marseillais se positionne face à l’attaquant avec ses deux bras en l’air, coudes fléchis et symétriques, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps. Cette position non naturelle des bras est imprudente et caractérise une prise de risque pour un joueur souhaitant contrer le ballon », développe la Direction de l’arbitrage.

“Par ailleurs, le fait que le ballon ait d’abord touché une autre partie du corps du défenseur avant d’être dévié par le bras n’est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty. D’ailleurs, la Direction de l’arbitrage rappelle que ce critère ne figure pas dans les lois du jeu. Le visionnage en bord de terrain était bien attendu, à l’instar de la modification de la décision initiale, afin d’accorder le pénalty, sans sanction disciplinaire.”

Lundi soir, au micro de l’After Foot, sur RMC, Pablo Longoria s’est dit parfaitement aligné sur la position du corps arbitral. « Sur le penalty, dans le stade, j’ai dit à tout le monde que c’était main. Ce lundi, j’ai demandé à cinq arbitres de cinq nationalités différentes pour voir des contextes différents, les cinq m’ont dit que c’était main. Même si ça touche le genou avant, parce qu’il est dans une position avec le coude élevé et il a agrandi la surface de son corps », a conclu le dirigeant olympien.

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