Menée au score à dix minutes de la fin du temps réglementaire, l’Inter a fini par prendre le meilleur sur la Juventus Turin (4-2 a.p.) mercredi, pour s’offrir sa huitième Coupe d’Italie. Auteur d’un doublé, Ivan Perisic a été l’homme de la prolongation.
Simone Inzaghi avait sans doute raison de dire qu’il « n’y a pas de recette miracle pour gagner une finale », mais il faut croire qu’il a trouvé celle pour battre la Juve : après le triomphe en Supercoupe (2-1) le 12 janvier et la victoire en Serie A (1-0) le 4 avril, l’Inter a de nouveau dominé son éternel rival turinois (4-2 a.p.) mercredi, au bout d’une finale à rebondissements qui a pourtant bien failli lui échapper.
Massimiliano Allegri avait parié qu’il faudrait « de la patience » et il avait vu juste : menée au score dès la 6e minute, la Juventus a tout renversé en une centaine de secondes au retour des vestiaires, quand Alex Sandro, d’une frappe contrée (50e, 1-1), et Dusan Vlahovic, plein de sang-froid au terme d’un contre fulgurant (52e, 2-1), ont tour à tour trompé la vigilance de Samir Handanovic.
Larguée dans la course au titre en Serie A, éliminée dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions par Villarreal, la « Vieille dame » comptait sur la Coupe pour sauver sa saison et elle a eu la réaction qui s’imposait après le bijou de Nicolo Barella (6e, 0-1). Mais l’Inter s’est accrochée, elle aussi. Et Hakan Calhanoglu a fini par égaliser à dix minutes de la fin du temps réglementaire, en transformant en force un penalty obtenu par Lautaro Martinez pour une faute de Leonardo Bonucci (80e, 2-2). Avant que son coéquipier croate Ivan Perisic ne règne sur une prolongation à sens unique (voir plus bas) et n’offre à l’Inter sa huitième Coupe d’Italie dans un Stadio Olimpico en fusion.