En accrochant le Bayer Leverkusen (1-1) ce mercredi en Ligue des champions, le Stade Brestois a encore une fois su déjouer les pronostics, comme l’a rappelé à sa façon Pierre Lees-Melou.
Il se souviendra longtemps de son tout premier match en Ligue des champions. Enfin débarrassé de ses pépins physiques, Pierre Lees-Melou a été l’un des grands artisans du point grappillé par le Stade Brestois, ce mercredi, face au Bayer Leverkusen (1-1). Quatre jours après son retour dans le onze de départ contre Rennes (1-1) en Ligue 1, l’ancien Niçois (31 ans) a été un rouage essentiel de l’entrejeu breton.
Pas loin d’avoir des regrets
Son activité a été remarquable à Roudourou et sa copie a évidemment été sublimée par sa délicieuse volée du droit sur le but de l’égalisation (39e). « Je demande souvent à mes joueurs de finir par des centres ou des tirs quand ils rentrent dans les 20 ou 30 derniers mètres. Là, le ballon est retombé sur le bon joueur. Le geste est juste, il remet l’équipe sur de bons rails. Le retour de Pierre améliore le collectif », a salué Eric Roy en conférence de presse.
Plus que son but, Lees-Melou voulait surtout retenir la prestation d’ensemble réussie par les Brestois, actuels 11es de Ligue 1 et pourtant parvenus à déjouer les pronostics pour accrocher le champion d’Allemagne en titre. « Désolé du terme, mais je pense que beaucoup nous voyaient prendre une branlée. On a été loin d’être ridicules, ça prouve qu’on a du cœur et qu’on joue ensemble », a-t-il commenté dans un grand sourire au micro de Canal+.
« Je ne vais pas dire qu’on a des regrets mais on a fait un bon match. Je suis content », a-t-il ajouté. Avec sept points pris en trois matchs, Lees-Melou et sa bande peuvent plus que jamais croire en leurs chances de qualification.
