Après avoir mis fin aux discussions concernant le rachat des Girondins de Bordeaux, Fenway Sports Group est revenu dans la partie ce lundi. Le club doit passer devant la DNCG mardi matin.
Et si le feuilleton des Girondins de Bordeaux connaissait un énième rebondissement? Une semaine après avoir quitté la table des discussions pour un rachat du club au Scapulaire, plongeant ainsi cet historique du championnat de France au bord du précipice, Fenway Sports Group (FSG) a décidé de revenir dans le jeu, rapporte Sud-Ouest.
Fenway Sports Group serait revenu à la charge ces dernières heures, à la veille du passage des Girondins de Bordeaux devant la DNCG, qui devait initialement confirmer en appel la rétrogradation en National (3e division), faute de repreneur.
Selon Sud-Ouest, une réunion a eu lieu ce lundi à la métropole de Bordeaux afin d’échanger autour du coût du Matmut Atlantique et de la dette du club. Le journaliste Clément Carpentier précise que FSG souhaite « un geste fort » de la métropole de Bordeaux, à savoir une baisse du loyer et un abandon de créance. Selon cette source, les discussions ne sont pas plus avancées qu’il y a une semaine.
Rien n’est acté ou finalisé
Même si le retour aux affaires de Fenway Sports Group redonne évidemment de l’espoir aux supporters bordelais, qui peuvent de nouveau croire à un dénouement positif, rien n’est acté ou encore finalisé dans ce dossier ô combien sensible.
Fenway Sports Group est en position de force dans les négociations, puisque Gérard Lopez, le propriétaire du FCGB, est acculé. La semaine passée, l’homme d’affaires a reconnu « une situation critique ».
« Des scénarios, il y en a trois sur la table, dont la liquidation et la disparition du club », a prévenu auprès de l’AFP Gérard Lopez, qui ne devrait pas réinvestir pour combler les 42 millions d’euros (hors transfert) manquant pour repartir en Ligue 2.
Après avoir obtenu un sursis à statuer de la DNCG lors de leur premier passage le 27 juin, les Girondins ont été relégués à titre conservatoire en National, faute de garanties financières le 9 juillet, lors de son second passage. Ce jour-là, l’espoir existait avec la présence aux côtés de ses dirigeants de représentants de Fenway Sports Group, propriétaire notamment de Liverpool (Premier League).
Mais le 16 juillet, Fenway Sport Group a mis fin aux discussions, en raison du coût de fonctionnement du Matmut Atlantique (environ 5 millions d’euros de loyer annuel, sans compter les arriérés) et de l’issue décevante du feuilleton des droits télévisés de la L1.