Empêtré dans une terrible série d’une victoire en 13 matchs avec Manchester City, Pep Guardiola espère relever la tête ce dimanche sur la pelouse de Leicester (15h30). Dans l’After Foot sur RMC, Julien Laurens et Damien Perquis sont revenus sur la période actuelle et le désarroi du coach espagnol.
Hasard du calendrier, Pep Guardiola dirigera ce dimanche son 500e match sur le banc de Manchester City, lors du déplacement sur la pelouse de Leicester (15h30). Peut-être un symbole auquel s’accrocher pour enfin relever la tête, après une invraisemblable série d’une seule victoire en 13 matchs sur les deux derniers mois. En conférence de presse, l’Espagnol s’est montré, comme toujours, assez optimiste sur la capacité de ses joueurs à retrouver le chemin du succès.
« Il est dans le personnage, il n’y a pas d’autre chose à dire que d’être combatif, de vouloir enfin mettre un terme à cette crise, a expliqué Julien Laurens dans l’After Foot, samedi soir. S’ils ne vont pas gagner à Leicester, on ne peut plus rien faire pour eux. Même avec des blessés, même s’il y a une crise de confiance, même s’ils ont eu des problèmes dans le recrutement… Si tu ne vas pas gagner à Leicester, une équipe complètement à la rue, je ne sais même pas ce qu’on pourra dire. »
Pour Guardiola, « c’est nouveau d’être sous pression tout le temps »
Ce serait alors une déconvenue de plus pour les Cityzens, qui en ont déjà connu un paquet dans cette série de 13 matchs : une débâche 4-0 à domicile face à Tottenham, une leçon d’efficacité 4-1 sur le terrain du Sporting Lisbonne, une improbable remontada face au Feyenoord, revenu de 0-3 à 3-3, ou un derby à domicile perdu sur le fil en concédant deux buts dans les dernières minutes. Autant d’épisodes qui ont amené à questionner Pep Guardiola.
« On sait qu’il a ce caractère, qu’il peut s’emporter très rapidement quand on remet en question son coaching ou le niveau de ses joueurs, souligne Julien Laurens à propos du coach espagnol. Mais pour lui qui n’a jamais eu l’habitude de perdre, tout ça est nouveau. C’est nouveau d’être sous pression tout le temps, d’avoir ces questions sur son niveau à lui, le fait qu’il ne trouve pas de solutions, qu’il n’arrive pas à remobiliser ses joueurs… »
Retombés à la 7e place de la Premier League, les Cityzens sont désormais loin de la lutte pour le titre. Une situation inédite pour Guardiola. « Ce qui m’interpelle, c’est l’agacement qui émane de lui, note de son côté Damien Perquis. Le coup des griffures sur le visage… Pour moi c’est quelqu’un qui est tracassé de l’intérieur, ça le bouffe, ça le ronge de se retrouver dans une situation où lui qui était le meilleur n’arrive plus à rien. Il a peut-être un pourcentage moindre de qualité de manager, au final. »
