Fabrice Abriel, l’entraîneur du PSG féminin, n’a pas convoqué Grace Geyoro lors du dernier match de championnat samedi face à Dijon (6-1). Une situation mal vécue par l’ex-capitaine des Parisiennes, qui a retrouvé l’équipe de France cette semaine pour préparer les matchs amicaux face au Nigeria et à l’Espagne.
Une absence particulièrement remarquée. Fabrice Abriel, l’entraîneur du PSG féminin, n’a pas convoqué Grace Geyoro pour affronter Dijon samedi lors du dernier match de championnat (6-1). La milieu de terrain de 27 ans n’était pourtant pas blessée. Il s’agit d’une décision du coach lui-même, comme il l’a expliqué sur Canal +. En assurant en avoir discuté avec sa joueuse, à qui il a retiré le brassard de capitaine après sa nomination sur le banc l’été dernier.
De quoi confirmer les relations tendues entre le technicien de 45 ans et la taulière du PSG, formée au club et lancée chez les professionnelles il y a dix ans sous les couleurs rouge et bleu. Après sa mise à l’écart le week-end dernier, Grace Geyoro a rejoint l’équipe de France cette semaine afin de préparer les matchs amicaux face au Nigeria (samedi à Angers) et l’Espagne, championne du monde en titre (mardi à Nice). Interrogée par L’Equipe, elle a glissé quelques mots sur sa situation difficile à Paris: « Je ne peux pas contrôler ce que les gens disent, ni ce qu’il se passe. Je ne peux rien contre la méchanceté ou l’injustice. Je veux être moi, surtout. »
L’équipe de France, « une vraie bouffée d’oxygène »
En délicatesse au PSG, où elle sous contrat jusqu’en 2028, Geyoro veut profiter de cette fenêtre internationale pour retrouver le sourire sous les ordres du sélectionneur Laurent Bonadei. Loin de ses rapports conflictuels avec Fabrice Abriel. « J’avais hâte », glisse la native de la République démocratique du Congo, arrivée en France à l’âge de 2 ans. « C’est une vraie bouffée d’oxygène. Ici, je peux m’entraîner correctement, m’exprimer, jouer des matchs et prendre du plaisir. Laurent Bonadei compte énormément sur moi, alors je donne le maximum pour lui. Cette confiance, ça fait plaisir ».