France

Ligue 1. Balerdi se méfie de Barcola et Dembélé avant OM-PSG

Le capitaine marseillais a répondu aux questions des journalistes à deux jours d’un OM-PSG très attendu et, a priori, particulièrement indécis.

«C’est toujours spécial pour nous, c’est le grand Classique contre le PSG. On a des espoirs, pas seulement dans ce match. Mais cette semaine est spéciale pour nous aussi. On va jouer avec confiance». À l’image de son entraîneur, Roberto De Zerbi, le capitaine marseillais Leonardo Balerdi n’a pas l’intention de baisser les yeux face au PSG, ce dimanche (20h45), lors de la neuvième journée de Ligue 1. La peur a fui Marseille ? «Peur, ce n’est pas le mot. On n’avait pas peur avant, corrige-t-il en conférence de presse. Mais il faut les respecter, comme on le faisait avant. Maintenant, ça reste une grande équipe, ils sont champions quasiment tous les ans, ça veut dire quelque chose. On va les respecter mais on va mettre l’intensité et essayer d’emballer ce match pour gagner, on n’a pas d’autre objectif».

Rappelons que l’OM n’a remporté que deux des 30 derniers duels face au PSG, en 2020 et 2023. Le club de la capitale semble toutefois plus prenable cette année. En tout cas sur le papier. Et dans l’esprit du peuple marseillais. «Pendant la saison, il y a des matchs clés, il en fait partie et on le prend comme ça. Pour ce qui est de la différence entre les deux équipes, je ne sais pas. Vous pensez qu’ils n’ont plus les individualités d’avant, Messi, Mbappé, Neymar, mais c’est une bonne équipe, un magnifique entraîneur, ils jouent ensemble depuis longtemps. On doit donc faire attention, être prêt et s’attendre à un match difficile. Mais on a beaucoup travaillé», glisse Balerdi.

L’intensité, avec ce maillot, c’est à tous les matchs.

Leonardo Balerdi

La clé, ce sera sans doute de mettre l’intensité nécessaire. «L’intensité, c’est important, mais pas seulement dans ce match, note l’international argentin. Sur les derniers matchs, la pression qu’on met, à commencer par nos attaquants sur les défenseurs adverses, c’est important. Ce sera un match différent parce qu’on ne joue pas comme avec (Igor) Tudor (lors de la victoire de 2023 en Coupe de France), mais l’intensité, avec ce maillot, c’est à tous les matchs», jure-t-il encore. Et d’ajouter : «Ce que je peux dire, c’est qu’il faut faire attention à tous les joueurs, même (Achraf) Hakimi peut marquer. On a parlé, on a travaillé, il faut rester en bloc, ce sera aussi la clé pour ne pas les laisser jouer à l’intérieur. Il faudra aussi être à 100% attentif à la profondeur. Le plus dangereux, ce sont les deux ailiers (Barcola et Dembélé) et leurs appels. C’est le plan. Pour le reste, ça restera entre nous (sourire)».

À noter que Leonardo Balerdi n’est pas persuadé que ce soit une bonne nouvelle si Luis Enrique se passe d’un vrai avant-centre. «Ça demande d’être plus agressif quand le faux 9 décroche et il faut faire attention parce que les milieux offensifs peuvent faire des appels dans le dos. Pour nous, les défenseurs, c’est parfois mieux quand tu as un 9 en face…», souligne-t-il.

Sous le charme de Rabiot

Une chose est sûre : l’appétit vient en mangeant et l’OM a les crocs après ce bon début de saison, récompensé par une troisième place au classement de Ligue 1. «Oui, on est une nouvelle équipe mais avec une mentalité et des objectifs très clairs, à savoir amener l’OM le plus haut possible, et le coach nous aide en ce sens. On ira au Parc des Princes pour gagner, à Nantes, à la maison contre Paris… C’est la mentalité qu’on doit avoir pour jouer dans ce club», note Balerdi, content de compter Adrien Rabiot parmi ses coéquipiers. «C’est un joueur exceptionnel. Tu peux voir la technique avec le ballon. Et c’est un leader. Il a connu beaucoup de choses au cours de sa carrière. Il est très important pour nous». Rabiot, le 52e joueur à porter le maillot des deux meilleurs ennemis du foot français.

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