Le PSG s’est incliné jeudi sur la pelouse du RC Lens (1-0) pour son premier match de championnat de la saison. Avec sept absents majeurs, Thomas Tuchel a largement fait tourner son effectif, donnant ainsi sa chance à des joueurs habituellement étrangers à l’équipe première. Et tous n’ont pas eu le même rendement, loin de là…
Neymar, Mbappé, Di Maria, Paredes, Marquinhos, Icardi, Navas. Ces sept joueurs, tous testés positifs au COVID-19 et absents contre Lens, ont contraint Thomas Tuchel de revoir son effectif et d’aligner un onze inédit pour la reprise du PSG à Bollaert. L’occasion pour des jeunes joueurs, comme Kaïs Ruiz ou Arnaud Kalimuendo, ou bien le troisième gardien dans la hiérarchie, Marcin Bulka, de s’illustrer.
Les joueurs comme les supporters lensois avaient coché sur leur calendrier ce premier gros choc de la saison face à l’ogre parisien, au champion de France en titre, au finaliste de la dernière Ligue des champions. Et ce jeudi dans une antre de Bollaert bouillante malgré la restriction des 5 000 spectateurs, les Sang et Or ont mis tous les ingrédients pour réaliser un véritable exploit. Grâce à Ignatius Ganago, seul buteur de la partie, le promu nordiste est venu signer son grand retour dans l’élite avec un succès de prestige face au PSG (1-0).
9 ans après, Paris rechute pour sa rentrée
Il faut remonter au 6 août 2011 pour voir le PSG tomber dès son premier match de la saison. À l’époque, QSI vient d’arriver, Javier Pastore est présenté en grande pompe devant le public du Parc des Princes. Au moment de recevoir Lorient, ce ne sont pas moins de cinq nouvelles recrues qui sont titulaires : Sirigu, Bisevac, Matuidi, Ménez et Gameiro. Pourtant, cela n’empêche pas les Merlus de prendre l’avantage à la 28e minute sur un coup-franc de Jouffre qui trouve Quercia (1-0). Un avantage définitif puisque Paris ne reviendra pas.
Neuf ans après, le contexte est différent en raison de l’épidémie de Covid-19 qui a décimé l’effectif du club de la capitale. Mais le résultat, lui, est tout de même lourd de sens : les triples champions de France s’inclinent dès leur rentrée. Pas si fréquent pour être souligné.