France

OM. Rongier et Villas-Boas défendent Alvaro et chargent Neymar

En conférence de presse cet après-midi, André Villas-Boas et Valentin Rongier ont pris fait et cause pour Alvaro Gonzalez, accusé de racisme par Neymar.

Deux jours après le tumultueux Classico face au PSG, il était toujours en grande partie question de cette rencontre lors de la conférence de presse des Marseillais à 48 heures de leur réception de Saint-Etienne. Plus particulièrement de la polémique qui entoure Alvaro Gonzalez, accusé par Neymar de lui avoir proféré des insultes racistes. À ce sujet, André Villas-Boas s’est montré clair :

« On est sûr qu’Alvaro n’est pas raciste. Je le connais bien, je sais ce qu’il est, ce qu’il représente. On a aucun doute sur ce qu’il a dit. On va aider pour trouver la vérité. Neymar connait la gravité de ces accusations. » Même son de cloche pour Valentin Rongier, qui accompagnait son entraîneur au point presse : « Je n’ai absolument rien entendu. Ce qui me chagrine, c’est que Neymar à chaque duel il insulte. L’exemple qu’on a montré pendant le match, ce n’était pas très beau, mais connaissant Alvaro c’est impossible ».

« Je n’ai même pas parlé de ça avec lui, ça me parait évident qu’il n’a pas pu dire ça. Sans tomber dans les clichés, on vit tous ensemble, avec des Africains, des Asiatiques, et le groupe vit très bien », a poursuivi l’ex-Nantais. Avant que Villas-Boas n’enchaîne, toujours dans le même ton : « On est aux côtés du joueur, à la recherche de la vérité. On est sûr qu’Alvaro n’est pas raciste. L’OM représente la multiculturalité ».

Une chose est sûre, le défenseur de 30 ans a vécu des dernières heures très agitées, étant notamment vivement pris à partie sur les réseaux sociaux. « Forcément qu’il est affecté, quand il a connecté son téléphone à Marignane, il a vu des menaces de mort venant de partout dans le monde sur des faits qui n’ont même pas été avérés. Ca a aussi affecté sa famille, les gens ne s’en rendent pas compte », a regretté Rongier, tandis que le technicien portugais a annoncé que les menaces avaient été transmises à la police.

Côté marseillais, le doute n’est donc pas permis. Et Neymar se retrouve montré du doigt. « Ce qui me chagrine, c’est que Neymar vient déclarer tout ça sur le terrain sans dire que lui-même a insulté tout le long du match, à chaque duel », a accusé l’ex-Nantais. « AVB », lui, n’a pas manqué de faire référence aux accusations de viol dont l’ancien Barcelonais avait fait l’objet : « Neymar a déjà subi de fausses accusations envers lui, il a bien souffert aussi. Il sait précisément l’impact des paroles quand les accusations sont fausses. Ce n’est pas bien envers Alvaro. C’est un sujet sensible ».

"Neymar était à fleur de peau dès le début, fallait-il précipiter son retour ?"

Le club phocéen attend désormais de savoir comment la LFP se prononcera à ce sujet. Et attend de sa commission de discipline qu’elle soit particulièrement attentive au prétendu crachat d’Angel Di Maria sur… Alvaro Gonzalez. « Je suis curieux de savoir ce qui va sortir de la commission », a conclu le Portugais. Vincent Labrune, ex-patron de l’OM et nouveau président de la LFP, est déjà sous grosse pression.

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