Adjoint à la maire de Paris en charge du sport, Pierre Rabadan accueille avec enthousiasme l’arrivée prochaine de la famille Arnault et de Red Bull à la tête du Paris FC.
La ville de Paris accueille forcément la nouvelle avec le sourire. Au lendemain de la retentissante annonce de l’arrivée prochaine de la famille Arnault et de Red Bull à la tête du Paris FC, Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris en charge du sport, s’est dit extrêmement satisfait du projet présenté par les futurs actionnaires.
« C’est une très bonne nouvelle pour le développement du Paris FC, dans l’ensemble du club: son centre de formation, car le projet est vraiment porté sur la formation, son équipe féminine extrêmement performante et l’équipe masculine qui a échoué de peu ces dernières années à monter en Ligue 1 », a salué Pierre Rabadan.
« C’est beaucoup d’ambitions, mais ils veulent aussi garder l’ancrage local qui est à l’origine de la création et du développement du Paris FC, notamment dans le 20e arrondissement », a encore validé l’adjoint à la maire de Paris. « C’est un club qui est amené à grandir, qui a des possibilités nouvelles et qu’on sera heureux d’accompagner vers le meilleur niveau et peut-être vers un derby dès l’année prochaine. »
L’option Jean-Bouin pour les matchs à domicile?
La promesse d’un deuxième grand club à Paris s’accompagne forcément d’interrogation autour de la possibilité de voir le PFC cohabiter avec le PSG. « Peut-il y avoir deux clubs à Paris? Nous, on a toujours dit que c’était le cas », a tranché Pierre Rabadan.
Pour le PFC new look, la question du stade va également être centrale. Si l’hypothèse du Parc des Princes existe, le litige qui oppose actuellement la mairie de Paris au PSG offrant potentiellement une ouverture au Paris FC, la solution du stade Jean-Bouin, l’antre du Stade Français (Top 14), apparaît aujourd’hui plus crédible. « La question du stade se posait déjà avant », assure Pierre Rabadan. « Charléty est un stade où il est difficile de développer un schéma économique. Il n’y a pas beaucoup de loges, une très grande piste d’athlétisme… L’autre option qui est aujourd’hui travaillée, c’est de voir s’il est possible de partager Jean-Bouin avec le Stade Français », conclut l’adjoint à la mairie de Paris.