Après l’avoir emporté lors du match aller au Parc des Princes (3-1), le PSG se déplace à Birmingham pour y affronter Aston Villa, ce mardi, en quart de finale retour de la Ligue des champions (21h). Un match que Luis Enrique aborde avec humilité malgré le matelas d’avance confortable dont dispose le club de la capitale.
Après s’être ouvert les portes du dernier carré, le PSG n’a plus qu’à franchir le seuil. Une semaine après leur victoire lors du match aller au Parc des Princes (3-1), les champions de France ont rendez-vous à Birmingham pour retrouver Aston Villa, ce mardi, en quart de finale retour de la Ligue des champions (21h). Avec un matelas d’avance très confortable. Malgré cette situation favorable, Luis Enrique a mis en garde ces joueurs contre tout relâchement à la veille de leur déplacement dans le nord de l’Angleterre.
« Ça va être difficile et on s’attend à souffrir »
« Au fil du temps, les scénarios changent autour de nous. On est passé du pessimisme maximum qu’on a vu au début de la saison jusqu’à un excès de motivation et de joie qu’on est en train de voir en ce moment. La clé dans ces cas-là, c’est la maturité qu’on voit malgré la jeunesse de mon équipe, cette capacité à oublier tout ce qui se passe autour et à rester centrer sur le jeu », a expliqué le coach espagnol en conférence de presse. « Parce que rien n’est fait, ça n’est pas encore joué. Ça va être difficile et on s’attend à souffrir. Si on est prêts à souffrir, c’est qu’on est prêts à remplir l’objectif qui est la victoire. »
Malgré le succès du match aller et la domination de son équipe face à celle d’Unai Emery, Luis Enrique se méfie du statut de favori. « Le chemin de la Ligue des champions est pavé d’équipes favorites qui ont été éliminées en route », a rappelé l’ancien sélectionneur de la Roja. « Bien sûr qu’on a été supérieurs au match aller et que la victoire a été méritée, mais cette histoire-là est derrière nous. Maintenant, c’est une deuxième histoire qui commence. On va voir qui est meilleur, qui va gagner. On a cet avantage, mais ça ne correspond en rien à notre philosophie de penser avec des certitudes. On a toujours cette idée de ne pas calculer. Si Aston Villa marque ou gagne, on doit démontrer sur ce match qu’on a le niveau requis pour aller en demi-finale. »
« Dès le début, nous pouvions être considérés parmi les meilleurs »
Un niveau que le PSG affiche depuis le début de la compétition, selon son mentor. Même si les Parisiens ont vécu une phase de groupe difficile, en étant obligés de passer par les barrages pour accéder aux 8es de finale, Luis Enrique estime que sa formation a tout de suite montré des aptitudes au-dessus de la moyenne.
« Dans cette Ligue de champions, c’est très difficile de comparer puisque personne n’a eu les mêmes adversaires », a-t-il rappelé. « Nous, on a été les plus malchanceux dans ce tirage-là. Mais les chiffres, les faits et les statistiques étaient tout de même positifs. C’est ce que je me chargeais de transmettre à mes joueurs. En termes de buts et en nombre de points, bien sûr que ce n’était pas positif, mais il y avait autre chose qui se jouait, c’était le contenu, la construction. Ça, c’était très intéressant, et je pense que, dès le début, nous pouvions être considérés parmi les meilleurs. Il ne s’agit pas de moi ou de ma façon de penser, mais il s’agit de voir les chiffres, la possession, les occasions créées et toutes ces statistiques étaient très bonnes, même si les résultats ne le reflétaient pas. Quand on a récupéré l’efficacité, on a été l’une des meilleures équipes et l’objectif maintenant c’est de continuer à s’améliorer pour arriver au plus haut ».
