Ce samedi, dans le cadre de la 5e journée de Premier League, Manchester United a confirmé son mauvais début de saison en s’inclinant à domicile face à Brighton (1-3). Dans le même temps, Manchester City l’a emporté à West Ham (3-1), conservant ainsi la tête de la Premier League.
On savait, que, hors des terrains, Manchester United, engagé dans un processus de vente qui n’en finit pas, connaît un début de saison très délicat. On a eu la confirmation ce samedi que cette situation de crise concerne désormais aussi le terrain : les Red Devils se sont lourdement inclinés à Old Trafford (1-3) face à Brighton et pointent désormais à la 12e place de Premier League.
Dominés techniquement (57 % de possession pour les Seagulls, avec 8 tirs cadrés contre 4) et tactiquement, les joueurs d’Erik ten Hag ont logiquement encaissé des buts signés de Danny Welbeck qui a repris un centre de Simon Adingra (0-1, 20e), imité par Pascal Gross d’une frappe croisée à l’entrée de la surface (0-2, 53e), et par Joao Pedro d’un tir pleine lucarne à la suite d’un bon décalage de Tariq Lamptey (0-3, 71e). Dans la foulée, Hannibal Mejbri, entré 9e minute plus tôt, a sauvé l’honneur en décochant un missile à 25 m (1-3, 74e), mais sans parvenir à déclencher une révolte salvatrice chez ses coéquipiers.
Ce revers est d’autant plus amer pour les Red Devils que, dans le même temps, leurs rivaux de City ont enchaîné à West Ham un cinquième succès en cinq journées, conservant ainsi la tête de la Premier League. Les Hammers menaient pourtant à la mi-temps grâce à une action qui leur ressemble, un contre meurtrier conclu par une tête plongeante de James Ward-Prowse (1-0, 36e). Mais après la pause, les Sky Blues ont repris leur marche en avant, guidés par Jérémy Doku, qui a égalisé d’un enroulé du droit sur un exploit personnel (1-1, 47e).
Par la suite, Bernardo Silva, d’un tir lobé tout en finesse du gauche (1-2, 76e) et Erling Haaland, qui a profité d’un bon travail du Portugais (1-3, 86e), ont permis à City de s’imposer. Il est à noter qu’Alphonse Areola a réalisé une prestation de haut vol, ponctuée de 10 parades, dont certaines étaient très spectaculaires (7e, 53e, 65e…).
Tottenham s’offre le come-back le plus tardif de l’histoire de la Premier League
On connaissait le Fergie Time, ces fins de match qui basculaient en faveur de Manchester United dans le money-time, du temps où Sir Alex Ferguson en était l’entraîneur. Mais Tottenham est peut-être en train d’écrire sa propre légende. Tandis que les Red Devils chutaient à domicile contre Brighton, samedi, les Spurs, eux, renversaient le cours d’une rencontre qui semblait pourtant devoir leur échapper dans le temps additionnel. Menés 1-0 à la 98e, les joueurs du technicien australien Ange Postecoglou – toujours invaincu – ont renversé le promu Sheffield en inscrivant deux buts coup sur coup.
Auteur de l’égalisation sur une tête croisée, dont le club de Tottenham a estimé qu’elle aurait sa place au Louvre (si, si), le Brésilien Richarlison a ensuite servi Kulusevski qui, d’un tir puissant, a offert aux Spurs un succès inespéré, déclenchant l’hystérie des supporters en tribunes. Selon le statisticien Opta, cette quatrième victoire de Tottenham cette saison a une portée symbolique et même historique puisqu’il s’agit du comeback le plus tardif de l’histoire de la Premier League. Toujours selon Opta, ce succès tardif est le 100e de Tottenham après avoir encaissé le premier but. Seul Manchester United a fait mieux (103), c’est dire si Tottenham s’en est fait une spécialité dans le championnat anglais.
Avec 13 points au compteur, et en attendant le match d’Arsenal sur la pelouse d’Everton, prévu dimanche, Tottenham talonne Manchester City et occupe provisoirement la deuxième place du championnat, devant Liverpool. Lors de la prochaine journée, Tottenham se rendra justement à l’Emirates, dimanche prochain, pour un derby londonien aux très forts enjeux qui s’annonce bouillant.